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    Liste : canard ; chat ; chien ; chinchilla ; cobaye ;


    Canard<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p>

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    Généralités :<o:p></o:p>

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    Nom : Canard (un)

    Embranchement : Chordés

    Sous-embranchement : Vertébrés

    Classe : Oiseaux

    Sous- classe : Néornithes

    Ordre : Ansériformes

    Famille : Anatidés

    Taille : Le canard à une taille moyenne aux alentours de 50 cm.

    Poids : En moyenne, 3 à 4 kg.

    Nourriture : Les canards de surface et les canards sauvages se nourrissent à la surface des eaux. Ces canards se nourrissent dans les mares où ils glanent plantes et petits animaux aquatiques sans avoir à plonger. Les harles sont spécialisés pour attraper des poissons ; leur bec est orné de dentelures tranchantes pour maintenir les proies glissantes.

    Milieux : Ils sont répartis sur tous les continents, à l’exception de l’Antarctique, et sur la plupart des îles du monde. Les canards de surface et les canards sauvages vivent principalement dans les mares. Les canards plongeurs des genres Aythya et les Netta, y compris le milouin aux yeux rouges, nichent près des eaux douces, mais hivernent — souvent en larges colonies — sur des lacs et le long de côtes. Un autre groupe de canards plongeurs, avec en particulier les canards aux yeux dorés et les canards à tête de buffle, nichent dans des trous d’arbres.

    Reproduction : Le nid du canard colvert est généralement construit sur le sol, caché dans les herbes sèches et les roseaux, dans les marécages ou sur les sols marécageux, parfois loin de l'eau sur des parties plus hautes. Il peut aussi nicher dans le creux dans un arbre. Le nid est tapissé de morceaux de paille et d'herbes. Cette espèce peut recommencer la ponte plusieurs fois si le nid est détruit, cependant, elle ne produit qu'une seule couvée par an.<o:p></o:p>

    Temps d’incubation : La durée moyenne d’incubation chez les canards et de 30 jours.<o:p></o:p>

    Durée de vie : 20 à 30 ans suivant les espèces.

    Femelle : La femelle est une excellente mère. Si elle est surprise au nid par un intrus, elle bat des ailes et lance des cris rauques en courant sur le sol, comme si elle était blessée. Cette attitude suffit en général à éloigner les prédateurs du nid.

    Petit : Les poussins sont nidifuges, et peuvent nager dès que leurs plumes duveteuses sont sèches. Une fois dans l'eau, les petits trouvent eux-mêmes leur nourriture. Ils perdent graduellement leur duvet et leurs plumes poussent. Il leur faudra 10 semaines pour obtenir leur plumage complet. Ils effectuent leur premier vol au bout de deux mois environ après la naissance.

    Cri : On dit que le canard cancane ou nasille.

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    1- Présentation <o:p></o:p>

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    Canard, nom donné à de nombreuses espèces d’oiseaux d’eau. Les canards se distinguent des oies et des cygnes par leur cou et leurs pattes plus courts et par divers traits anatomiques.

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    Généralement, les pattes du canard sont assez éloignées l’une de l’autre et dirigées vers l’arrière, ce qui rend leur marche très maladroite mais en fait d’excellents nageurs. Leur duvet reste imperméable grâce à de fréquents lissages avec l’huile produite par la glande uropygiale, située à la base des plumes de la queue. Les canards, à l’exception des harles, ont un bec spatulé muni de lamelles latérales, qui leur permet de filtrer la vase dont ils retiennent les éléments nutritifs.

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    Certaines espèces insulaires ont perdu leur capacité à voler, mais, en général, les canards sont de grands migrateurs. Le mâle a un plumage plus éclatant que la femelle, avec des dessins plus marqués, sauf chez quelques espèces.

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    2- Parades nuptiales et reproduction<o:p></o:p>

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    Les canards ont des comportements prénuptiaux très complexes, caractéristiques de l’espèce. La formation des couples se fait l’hiver pour les canards de l’hémisphère Nord. Par conséquent les mâles portent leur plumage vif l’hiver et revêtent pour une courte période le plumage de la femelle pendant l’été. Les nids sont généralement construits au sol. Les canes y pondent de quatre à douze œufs enroulés dans du duvet prélevé sur la poitrine et le ventre de la femelle.

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    3- Migration<o:p></o:p>

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    Les distances que parcourent les canards migrateurs dépendent de l’espèce. Un canard de l’Arctique, l’eider à lunettes, hiverne en mer au large de l’Alaska. Un champion des longues distances parmi les canards d’Amérique : la sarcelle soucrourou, qui niche dans presque toute l’Amérique du Nord et hiverne du sud des États-Unis jusqu’en Argentine.

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    4- Types de canard<o:p></o:p>

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    Les spécialistes sont en désaccord sur la classification des canards en sous-familles et tribus, mais la centaine d’espèces est divisée en un certain nombre de groupes manifestement distincts. On rencontre communément en France le colvert, le chipeau, le pilet, le siffleur et le souchet.

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    5- Canards communs<o:p></o:p>

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    Toutes les espèces de canards domestiques descendent de deux espèces sauvages : Cairina moschata qui a donné naissance aux canards de Barbarie et Anas platyrhynchos, aux canards communs.


    Chat<o:p></o:p>

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    Généralités :<o:p></o:p>

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    Nom : Chat (un)

    Embranchement : Chordés

    Sous-embranchement : Vertébrés

    Classe : Mammifères<o:p></o:p>

    Sous- classe : Thériens

    Infra-classe : Placentaires

    Ordre : Carnivore

    Sous-ordre : Féliformes

    Famille : Félidés<o:p></o:p>

    Sous-famille : Felinés

    Genre : Felis

    Taille : Il mesure de 60 à 75 cm avec la queue.

    Poids : Adultes, les plus petits pèsent entre 2 et 3 kg, les plus gros entre 7 et 9 kg.

    Nourriture : Les chats sont essentiellement carnivores et ne renieront jamais leur prédation naturelle. En effet, le chat a besoin de taurine, un acide aminé qu’il synthétise en quantité insuffisante et qu’il peut trouver dans la viande. La carence en taurine entraîne chez les chats des troubles oculaires, cardiaques, des déficits immunitaires et des problèmes de reproduction chez les femelles.<o:p></o:p>

    À cause de cette particularité, le régime alimentaire d’un chat est très différent du nôtre et reste difficile à reconstituer parfaitement à l’aide d’une alimentation ménagère. L’alimentation vendue dans le commerce est donc la meilleure façon d’assurer un apport optimal en taurine, vitamines et oligo-éléments.<o:p></o:p>

    Une alimentation basée à 100 % sur les croquettes est possible. Elles ont en outre une action détartrante qui contribue à préserver la santé bucco-dentaire de l’animal. Les aliments pour animaux vendus dans le commerce font l’objet de contrôle de qualité, toutefois certains préfèrent opter pour des aliments recommandés et vendus chez les vétérinaires ou dans les animaleries, réputées de qualité supérieure. On trouve désormais des aliments adaptés à l’âge (chaton, chat adulte, chat âgé), la condition physique (chat d’intérieur ou d’extérieur, castré ou non), et la race du chat.<o:p></o:p>

    Une alimentation entièrement végétarienne est aussi possible, dans la mesure où la nourriture a été formulée spécialement pour les chats (incluant taurine, acide linoléique, acide arachidonique, vitamine A). De telles croquettes sont facilement disponibles par correspondance.<o:p></o:p>

    Il est possible d’offrir occasionnellement aux chats d’autres types d’aliments, au maximum deux à trois fois par semaine, au risque de les voir se désintéresser de leur nourriture, préférant quémander auprès du maître.<o:p></o:p>

    De manière générale, il convient de ne pas leur donner de viande crue, car la cuisson permet de neutraliser l’absorption de parasites et de limiter fortement les risques de toxoplasmose. <o:p></o:p>

    Le régime boîte de thon en permanence est fortement déconseillé, car il n’est pas équilibré, même si les chats en raffolent. <o:p></o:p>

    Les os sont eux aussi à éviter : en les croquant, les chats peuvent se transpercer le palais avec des morceaux saillants. <o:p></o:p>

    Enfin, les chats apprécient souvent les aliments à base de lait, tels que les yaourts, les fromages, les biscuits, les madeleines… ; à donner avec précaution et parcimonie, puisque le chat ne se brosse pas les dents. <o:p></o:p>

    Un comprimé de levure de bière en guise de friandise quotidienne apportera un supplément de vitamines et assurera au chat âgé de garder un beau poil brillant. <o:p></o:p>

    Pour la boisson, il convient de laisser en permanence à disposition du chat un bol d’eau fraîche et propre, surtout si son alimentation est à base d’éléments secs comme les croquettes. L’odeur du chlore de l’eau du robinet peut toutefois rebuter l’animal : il faudra donc la laisser décanter. Les chats préfèrent lorsque leur bol d’eau se trouve éloigné de leur nourriture. Les chats apprécient généralement le lait, mais la plupart des vétérinaires le déconseillent car certains individus présentent une intolérance au lactose, surtout les chatons. Les boissons sucrées ou alcoolisées sont à exclure absolument.

    Milieux : Partout dans le monde.

    Défense : Il griffe et mord.

    Sens : La vision du chat, dont le champ est très large, est particulièrement bien adaptée à la chasse, notamment la nuit. Riche en cônes et en bâtonnets, la rétine confère une acuité visuelle remarquable, permettant d’évaluer les distances avec précision. Le chat perçoit mieux les mouvements que les détails, mais il semble qu’il distingue mal les couleurs.

    Son ouïe lui permet de percevoir une gamme étendue de sons, jusqu’aux ultrasons (40 000 Hz). Elle est, en revanche, peu sensible aux basses fréquences. Cela pourrait expliquer le fait que les chats domestiques répondent mieux aux voix féminines que masculines. Enfin, le chat est capable de distinguer deux sons différents émis au même moment et au même endroit. En outre, il peut orienter ses oreilles indépendamment l’une de l’autre pour mieux capter les différents sons.

    L’odorat du chat joue un rôle primordial dans la recherche de nourriture et dans la reproduction. Son mode de communication est d’ailleurs presque totalement fondé sur les signaux olfactifs.

    Conféré par les papilles de la langue, le goût est singulièrement développé. Le chat, comme l’homme, distingue quatre saveurs : amer, doux, acide et salé. De plus, il est capable de détecter de très légères variations dans le goût de l’eau.

    Les chats, comme les autres félins, possèdent en outre des organes sensitifs particuliers. Leur lèvre supérieure est en effet caractérisée par la présence, de part et d’autre du nez, de deux pelotes de muscles richement irriguées. Elles font saillie et élargissent le museau de l’animal. Ces pelotes portent des poils, les vibrisses, communément appelées « moustaches », qui permettent au chat de détecter des obstacles ou des modifications de l’environnement, notamment dans l’obscurité.

    Reproduction : Les chats peuvent se reproduire généralement à partir de neuf mois (on a cependant vu des chattes mettre bas à l’âge de sept mois). La femelle connaît de nombreuses périodes de chaleur, généralement situées du printemps à l’automne. Durant celles-ci, les chattes adoptent un comportement hyperactif et passablement désagréable pour leurs propriétaires : recherche de caresses, frottements, roulades sur le sol et miaulements stridents pour signaler leur état aux mâles alentours. Il n'est pas impossible qu'une chatte soit de nouveau fécondée deux mois et demi après avoir mis bas. Les mâles, quant à eux, marquent leur territoire en émettant des jets d’urine très odorants. S’ils ont la possibilité de sortir, ils se battent souvent avec d’autres mâles, s’amaigrissent et se négligent, ce qui multiplie les risques de maladies et de contaminations en tout genre. En considération de tous ces éléments, la stérilisation précoce est conseillée, dès lors que le maître n’envisage pas la venue d’une portée.<o:p></o:p>

    Lorsque les chats vivent en groupe, il y a une synchronisation de l'oestrus entre les femelles du groupe. Ceci favorise les naissances synchronisées et permet un élevage communautaire des jeunes. L'élevage communautaire est important car en cas de disparition d'une des mères, les chatons orphelins sont élevé par les autres femelles. Une portée compte en moyenne 4 chatons. <o:p></o:p>

    Temps de gestation : Une gestation d’environ soixante-cinq jours.<o:p></o:p>

    Durée de vie : La durée de vie d’un chat domestique est d’environ quinze ans.

    Femelle : À trois semaines, les mamelles de la femelle grossissent et rosissent. Puis son ventre commence à gonfler et son appétit ira en grandissant jusqu’à la mise bas. Durant la gestation, la chatte a tendance à rechercher de l’affection. Il est conseillé de caresser délicatement et fréquemment le ventre de la femelle pour habituer les petits au toucher humain. À sept semaines, elle commencera à chercher un endroit calme et convenable pour accoucher (placard, carton,…). À l’approche de la mise-bas (entre 61 et 70 jours après la conception), la chatte s’agite, et il est important que son maître soit près d’elle pour la soutenir. Après ses contractions, la chatte met bas son premier chaton (environ dans les 20 minutes), puis selon le cas, soit les autres suivront rapidement, soit ils mettront plusieurs heures pour sortir (le temps de mise bas peut aller jusqu’à 24 heures). Les chatons arrivent dans une poche, la chatte lave immédiatement ses petits à coups de langue pour stimuler leur première inspiration. Ensuite, elle mange le placenta, qui est très nutritif, et coupe le cordon ombilical.

    Petit : Le chaton cherche tout de suite à téter, et ce, toutes les 20 minutes environ. Il est nécessaire de manipuler les petits tous les jours (mais pas plus de cinq minutes) dès la naissance, afin que ceux-ci soient acclimatés à l’homme.<o:p></o:p>

    Le chaton naît aveugle (les yeux fermés) et sourd et pèse de 80 à 100 g ; lorsqu’il ouvre les yeux, ils sont de couleur bleue jusqu’au changement définitif (vers deux mois). Le sevrage dure trois mois, et durant toute cette période, la mère apprendra aux chatons à se laver, se nourrir, chasser, etc.

    Cri : Le chat s’exprime également par ses miaulements. Des études récentes ont montré que les capacités de variation de ces cris sont assez étendues. Par ailleurs, le ronronnement est un mode de communication utilisé entre la mère et ses chatons, en particulier lorsque ceux-ci tètent. Quant aux chats adultes, ils ronronnent lorsqu’ils sont contents, mais aussi lorsqu’ils ont peur ou mal. Les scientifiques interprètent le ronronnement émis en présence des hommes comme une acceptation de ces derniers et une marque de confiance, à l’image du ronronnement produit par les chatons auprès de leur mère.

    Autre : Les chats adultes ont, par instinct, le sens de l’éducation ; ils s’occupent très bien des chatons, les surveillent, passent du temps avec eux et les disciplinent au besoin. En général, ils s’arrangent pour qu’un adulte soit présent pour les surveiller lors des sorties découvertes des chatons. Chez certaines races, le mâle participe activement à l’éducation des petits.

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    1- Présentation <o:p></o:p>

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    Chat domestique ou chat, petit mammifère de la famille des félidés, animal de compagnie très populaire.

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    Avec leurs griffes rétractiles, une ouïe et un odorat très développés, une vision nocturne remarquable, un corps souple et musclé, les chats domestiques sont à bien des égards très proches des grands félins comme le lion, la panthère et le tigre. En outre, ils possèdent une excellente mémoire et savent tirer parti de leurs expériences antérieures.

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    Comme les chats sauvages et d’une façon plus générale comme tous les petits félins, le chat domestique miaule. S’il se sent agressé et veut intimider un adversaire, il feule. Le chat domestique partage par ailleurs avec les autres félins, grands comme petits, la capacité à ronronner.

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    2- Origine et domestication<o:p></o:p>

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    Comme celle de la plupart des animaux domestiques, l’origine du chat domestique est probablement composite. Certains pensent que les races à poil court descendent de Felis sylvestris libyca, un chat sauvage africain apprivoisé par les Égyptiens vers 2500 av. J.-C., et croisé avec des petits chats sauvages d’Europe. D’autres considèrent les races à poil long issues du chat sauvage asiatique, Felis sylvestris manul. Les chats n’ont ensuite guère évolué au fil des siècles. Ils ont conservé la même taille, le même poids et leur instinct de chasseur solitaire.

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    En Égypte, le chat est introduit par un pharaon de la XIIIe dynastie, Sésostris. Il occupe très rapidement une place importante dans l’Égypte ancienne, qui le déifie sous les traits de Bastet. On salue ses talents de souricier, les rongeurs étant considérés comme un véritable fléau pour les productions agricoles de la vallée du Nil. Les Égyptiens se servent également des chats pour la chasse. Attachés à une laisse, ils aident en effet à attraper les oiseaux. Abattu à l’aide d’un boomerang, le volatile tombe à terre, puis est rapporté par le chat préalablement libéré. Parce qu’ils ont une raison d’être économique et qu’ils symbolisent la fécondité au sein d’une famille, les chats sont, dans l’Égypte ancienne, vénérés à tel point que certains d’entre eux sont momifiés et ensevelis avec leurs maîtres, ou dans des cimetières spécifiques.

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    Défiant l’interdit de la loi égyptienne, des marins phéniciens emportent clandestinement des chats hors du pays et les échangent au même titre que d’autres trésors du Proche-Orient. C’est ainsi que les chats se sont répandus sur tout le pourtour méditerranéen. Des fouilles ont apporté la preuve que les chats ont été introduits dans les îles Britanniques par les Romains.

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    Au Moyen Âge, les chats sont redoutés et détestés. En raison de leurs habitudes nocturnes, on les accuse de fréquenter le diable. Leur association prétendue avec les sorcières leur vaut d’être l’objet de nombreuses cruautés, et ce pendant plusieurs siècles. C’est à l’occasion de la terrible épidémie de peste véhiculée par les rats (appelée Peste noire), au milieu du XIVe siècle, en Europe, que leurs talents de prédateurs sont reconnus et appréciés. Mais il faut attendre la Renaissance pour voir l’homme se réconcilier véritablement avec le chat. Membres de la famille royale, de la cour ou paysans, tout un chacun se doit dès lors de posséder un chat.

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    Le chat a également eu une grande importance sur le continent asiatique. Ainsi, l’Inde lui a toujours réservé une place à part, notamment dans les cérémonies religieuses ou occultes. En Chine et en Thaïlande, les chats sont adorés en tant que divinités. La fascination pour les chats n’est toutefois pas seulement une caractéristique de l’Ancien Monde. Ainsi, en Amérique du Sud, les Incas vénèrent également les chats. Par ailleurs, on en trouve des représentations dans l’art péruvien précolombien.

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    3- Caractéristiques physiques<o:p></o:p>

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    3.1- Anatomie <o:p></o:p>

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    Le corps d’un chat domestique est extrêmement souple. Son squelette est constitué de près de 280 os (le squelette humain n’en compte que 206). Son bassin et ses épaules sont rattachés de façon plus souple à la colonne vertébrale que chez la plupart des autres quadrupèdes. Une puissante musculature lui permet d’être très rapide et de réaliser des sauts spectaculaires. Sa queue lui sert de balancier pour équilibrer ses bonds et ses chutes.

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    Recourbées et acérées, ses griffes servent pour la préhension, pour la défense et pour marquer son territoire. Elles laissent une marque visible sur les arbres et autres objets de l’environnement, tandis que les coussinets des pattes sécrètent une substance odoriférante. De plus, les griffes sont rétractiles : l’animal peut les rentrer et les sortir à volonté de leur poche. À la fois souple et rigide, celle-ci est située à l’extrémité de chaque doigt.

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    Comme celle de tous les carnivores, la dentition du chat est prévue pour mordre, non pour mâcher. Ses puissants muscles maxillaires et ses dents tranchantes lui permettent de tuer une proie d’un seul coup de dents.

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    3.2- Fourrure <o:p></o:p>

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    L’abondant pelage du chat est sujet à des mues discrètes ; il comporte deux sortes de poils : les jarres, longs et assez raides, et la bourre, formée de poils fins et courts. À l’origine, il était vraisemblablement marron-gris, avec des rayures plus sombres. Une telle coloration devait lui permettre de se camoufler dans des milieux très variés. Tous les autres motifs et couleurs de poil résultent de mutations génétiques. Les fourrures foncées, noires ou grises sont « codées » par un gène qui supprime les rayures ; la fourrure rousse, par un gène transformant la pigmentation noire en roux ; enfin, le pelage blanc pur est issue d’un gène suppresseur de toute pigmentation.

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    Deux pigments, le noir et l’orange, sont à la base de toutes les colorations des fourrures des chats domestiques actuels. Ces pigments peuvent être associés entre eux ou avec le blanc (absence de pigment). Ils sont tous deux codés par le gène O (pour orange). À la façon d’un interrupteur, le gène O peut être soit ouvert (procurant la couleur orange), soit fermé (procurant la couleur noire).

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    3.3- Communication <o:p></o:p>

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    Le chat communique par ses postures, ses miaulements et ses ronronnements. La position de ses oreilles est ainsi très significative de son humeur. S’il chasse, elles sont dressées. S’il a peur, ou s’il est d’humeur agressive, elles sont totalement rabattues en arrière.

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    4- Avoir un chat<o:p></o:p>

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    4.1- Soins <o:p></o:p>

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    En dépit de leur réputation d’animaux indépendants, les chats ont besoin de l’affection et de l’attention de leur maître. Il leur faut une alimentation quotidienne équilibrée. La viande en constitue l’élément de base, mieux digérée cuite ou grillée. Les conserves proposées dans le commerce répondent parfaitement aux besoins nutritionnels du chat. Un apport régulier en eau fraîche est indispensable. En général, le chat boit peu, mais sa soif augmente quand il vieillit ou quand il est fiévreux.

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    Une hygiène parfaite des litières permet de prévenir un certain nombre de maladies. De plus, il n’est pas rare que des chats refusent d’eux-mêmes d’utiliser une litière sale.

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    Du fait de leur caractère rétractile, les griffes du chat ne touchent pas le sol lorsque l’animal se déplace. Il est donc obligé de les user périodiquement à l’aide d’un griffoir, recouvert de préférence d’un tissu rugueux comme de la toile de lin. On peut également lui couper les griffes.

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    Les chats se lèchent pour se nettoyer et avalent généralement les poils morts. Tous les pelages, même courts, nécessitent un brossage hebdomadaire destiné à débarrasser leur fourrure de ces poils, ce qui évite la formation de pelotes dans l’estomac. Quelques races à poil long, telles que le persan ou l’himalayen, doivent être peignées tous les jours, afin d’éviter le ternissement de leur longue fourrure soyeuse.

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    4.2- Chats d’intérieur et chats d’extérieur <o:p></o:p>

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    Beaucoup de félins, même les plus sédentaires, manifestent de temps à autre le désir de faire un tour à l’extérieur. Certains propriétaires préfèrent garder leur chat à l’intérieur, tandis que d’autres les laissent sortir ponctuellement ou en permanence. Ce choix est entièrement personnel. Il arrive également que l’on choisisse de promener son chat en laisse. Certains chats acceptent cette servitude, d’autres non. C’est une question de caractère, mais surtout d’éducation, car il est indispensable que l’animal acquière cette habitude très jeune. De façon générale, on recommande toutefois de ne pas laisser sortir, sauf en enclos protégé, les chats dont les griffes ont été retirées, et ceux non castrés.

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    Les chats vivant à l’extérieur possèdent un certain degré de liberté et d’indépendance. Chassant de petits animaux ou d’autres chats, ils font preuve d’une activité importante. Mais la vie en plein air est également synonyme de danger, même dans les zones rurales. Ils peuvent être renversés par une voiture, empoisonnés par des pesticides ou blessés par d’autres animaux (d’autres chats ou des chiens). De plus, le chat peut contracter des maladies mortelles, endémiques chez les chats errants. Selon les spécialistes, un chat d’extérieur a une espérance de vie moyenne de deux ou trois ans, tandis que celle d’un félin d’intérieur avoisine quinze ans.

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    Bien qu’un chat d’intérieur soit privé de sa liberté, il mène souvent une vie agréable. Il faut noter qu’il est plus facile de garder un chat à l’intérieur s’il n’a pas été habitué auparavant à une existence en plein air.

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    4.3- Castration <o:p></o:p>

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    La stérilisation est devenue une pratique courante pour les chats domestiques, qu’ils soient mâles ou femelles. Cette opération est rendue nécessaire par le mode de vie sédentaire imposé à l’animal et par la sexualité anarchique de l’espèce. Elle évite ainsi que des centaines de milliers de chats errants ne soient tués chaque année. On évite cependant la stérilisation chez un chat porteur d’un pedigree ou faisant partie d’un programme d’élevage contrôlé.

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    Pour les mâles, la seule méthode de stérilisation est une opération chirurgicale (ablation des testicules). Pour les femelles, on a le choix entre un traitement médical (injection d’une hormone retard) et une intervention chirurgicale (ablation de l’utérus et des ovaires). Il faut savoir que les chats castrés sont dotés d’une meilleure santé et sont plus faciles à vivre, notamment parce qu’ils ne marquent plus leur territoire avec des jets d’urine, comme le font les animaux non stérilisés. Par ailleurs, les femelles non stérilisées sont sujettes aux infections utérines et aux kystes ovariens.

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    Certains vétérinaires recommandent de castrer les chats dès l’âge de douze semaines. D’autres conseillent d’attendre la maturité sexuelle de l’animal (entre six et dix mois). De récentes recherches vétérinaires ont montré qu’une castration précoce n’altère guère la santé du chat.

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    4.4- Maladies des chats <o:p></o:p>

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    4.4.1- Principales affections <o:p></o:p>

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    Les chats domestiques sont sujets à diverses maladies virales et bactériennes, dont la plupart peuvent être endiguées par des vaccinations régulières. Très fréquentes, les maladies respiratoires figurent parmi les affections parfois mortelles qui touchent les chats, notamment les chatons. Il peut s’agir de la rhinotrachéite virale, de la calicivirose ou de la chlamydiose (pneumonie du chat). Chacune de ces affections peut être évitée grâce à des vaccins spécifiques.

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    Le typhus est une maladie virale très contagieuse, souvent mortelle, caractérisée par l’apparition brutale de symptômes gastro-intestinaux, vomissements et diarrhées. Seule la vaccination le prévient efficacement.

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    Autre grave affection contagieuse, la leucémie féline se transmet par contact direct. Un chat atteint de leucémie présente divers symptômes, notamment des malaises, une perte de poids, de l’anémie et de la fièvre. Il peut transmettre la maladie aux autres chats avant même de présenter le moindre symptôme. Une analyse de sang permet de savoir si le chat a contracté la maladie. Bien qu’un vaccin soit disponible, la meilleure façon de prévenir la leucémie féline consiste à éviter de mettre l’animal en contact avec des chats porteurs de la maladie.

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    La péritonite infectieuse du chat est une inflammation du péritoine (paroi de l’abdomen). Bien que cette maladie soit contagieuse, certains chats semblent être naturellement immunisés. Là encore, un chat contagieux peut ne présenter aucun symptôme, mais l’apparition des premiers signes annonce une issue irrémédiablement fatale. Il n’existe pas de dépistage sûr de cette maladie. On dispose, en revanche, d’un vaccin.

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    Outre les diverses affections organiques, les chats peuvent être porteurs de puces, d’acariens ou de parasites intestinaux (vers).

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    4.4.2- Vaccination <o:p></o:p>

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    La vaccination confère au chat une immunité durable contre une maladie déterminée. On conseille ainsi de vacciner les chatons contre la rhinotrachéite, la calicivirose, le typhus et éventuellement la chlamydiose. La plupart des vétérinaires recommandent une série de deux ou trois vaccins, inoculés toutes les trois semaines dès l’âge de six semaines. À la douzième semaine, le chaton doit également être vacciné contre la rage (dans les pays où elle est endémique), la leucémie et la péritonite. Afin de prolonger l’immunité, un rappel est ensuite nécessaire à un rythme variable selon la maladie. La vaccination contre le typhus nécessite, par exemple, un rappel annuel.

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    5- Chats de race <o:p></o:p>

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    5.1- Races et critères<o:p></o:p>

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    On compte une quarantaine de variétés, ou races, de chats domestiques à travers le monde. Du point de vue de la classification, chacune porte le nom de l’espèce, Felis catus, auquel est ajouté un qualificatif supplémentaire. Ainsi, le chartreux a pour nom scientifique Felis catus cartusianorum. En dépit de leurs divergences (longueur de poil, ligne du corps), tous les chats, contrairement aux chiens, possèdent à peu près la même taille.

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    La plupart des variétés, comme le siamois, le manx et le bleu russe, sont issues de races naturelles de chats domestiques, originaires d’une zone géographique spécifique. D’autres, tel l’himalayen, résultent de croisements étudiés pour obtenir la race désirée. Enfin, des races comme les chats à poil ondulé, les sphinx sans poil, les scottish fold aux oreilles pliées, ou les chats américains à poil frisé, ont été obtenues par mutation génétique et sélectionnées sur plusieurs générations.

    <o:p> </o:p>

    Chaque race de chat possède des critères de perfection officiellement reconnus par diverses associations félines. Ces « standards » définissent les caractéristiques anatomiques inhérentes à la race. Ils font également état des défauts pénalisants ou éliminatoires pour les expositions félines. Les chats siamois, par exemple, doivent avoir les yeux en amande, obliques vers le nez. Un strabisme peut être pénalisant, voire éliminatoire. Les standards varient légèrement en fonction de l’association féline. Encore faut-il que la race soit reconnue en tant que telle : dans un premier temps, elle doit être acceptée avec un statut provisoire, puis sa reconnaissance comme race de compétition passe par une série d’exigences, différant d’une association à l’autre.

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    5.2- Expositions et concours <o:p></o:p>

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    Qu’il s’agisse de chats de pure race ou croisés, de nombreux propriétaires de félins aiment à les faire participer à des concours. Les chats sont jugés par des spécialistes accrédités. Ceux-ci s’appuient sur des critères de santé et de caractère, ainsi que sur les standards de race officiellement établis. Quand il s’agit de chats non racés, les juges tiennent compte de leur santé, de leur caractère et de leur allure générale. Tous les chats candidats doivent se laisser manipuler ; une morsure ou un coup de griffe donné à un juge entraîne la disqualification de l’animal.

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    5.2.1- Organisation <o:p></o:p>

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    Ce sont les associations félines qui, outre leur rôle dans la reconnaissance des races, organisent les expositions et choisissent les jurés. Chaque pays possède de nombreuses associations, toutes indépendantes. Les clubs félins, les éleveurs et les exposants adhèrent à l’association de leur choix et, par conséquent, aux standards et aux règles qu’elle préconise.

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    Un nombre croissant d’expositions félines locales, régionales ou nationales, où sont montrés des centaines de chats, a lieu chaque année. Les propriétaires participent par plaisir ou pour se faire une réputation parmi les autres propriétaires ou éleveurs. Les concours sont rarement récompensés par une somme d’argent, mais les frais de participation et de transport peuvent être onéreux.

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    5.2.2- Déroulement <o:p></o:p>

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    Le déroulement et le règlement d’une exposition varient d’une association à l’autre. Cependant, le cadre général est partout identique. Quatre catégories d’animaux sont en compétition : les chatons de pure race, les adultes de pure race, les chats de pure race castrés (des chats châtrés et des chattes stérilisées) et les chats domestiques (chats et chatons croisés).

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    Il peut y avoir entre huit et vingt jurés par exposition. Dans la plupart des cas, un chat est jugé par tous les jurés présents. Chacun d’entre eux dispose d’une zone comprenant entre dix et quinze cages, et d’une table pour procéder à l’examen minutieux de chaque animal. Puis, après avoir jugé le chat en fonction de sa classe ou de sa race, le juré décerne des récompenses préliminaires, comme la plus belle couleur ou le plus beau spécimen de la race. Dernière étape : le juré décerne un prix aux dix plus beaux chats de chaque catégorie. Chaque juré étant indépendant, les avis divergent parfois de façon considérable.

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    6- Symbolique et représentation<o:p></o:p>

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    6.1- Symbolique et relations avec l’homme <o:p></o:p>

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    La perception du chat dans les différentes civilisations n’est pas univoque. Il bénéficie cependant souvent d’une image positive. Le chat noir est, lui, considéré de façon plus universelle comme lié à l’obscurité, à la mort ou aux forces du mal.

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    Dans l’Égypte ancienne, le chat est un animal sacré, incarnation divine ; Bastet, déesse de la Joie et de la Fertilité, est représentée sous les traits d’un chat. Par ailleurs, le chat, ou Bastet sous forme de chat, est souvent représenté tranchant avec un couteau la tête du monstrueux serpent Apopis, qui combat dans le monde inférieur le Soleil (Rê) afin de l’empêcher de renaître chaque matin. On a également retrouvé de nombreuses momies de chats dans les tombeaux. Le chat est vénéré à tel point que toute personne tuant un chat doit être punie de mort.

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    Le chat a également bonne presse dans la Chine ancienne. Au Japon en revanche, il est considéré comme un animal maléfique. Dans la tradition bouddhique, il est associé au serpent et figure le péché. Dans la mythologie scandinave, le chat est associé à la déesse de l’Amour, Freyja, souvent représentée conduisant un char tiré par des chats. Chez certains peuples d’Amérique du Nord, il symbolise l’adresse, l’ingéniosité et la force. Au Sénégal, le chat est l’une des formes que peuvent prendre les génies.

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    L’Ancien Testament ne mentionne nullement cet animal domestique ; cependant, le Talmud de Babylone vante ses mérites et encourage l’élevage des chats « pour garder une maison propre ». Dans l’islam, le chat peut être l’incarnation du génie de chaque homme, mais aussi celle d’un djinn.

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    La tradition occidentale médiévale fait du chat noir un présage de malheur, et dans l’imagerie chrétienne, il est l’une des incarnations animales du diable. Il est donc associé à la sorcellerie, et souvent brûlé à ce titre en même temps que les présumées sorcières.

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    6.2- Le chat dans l’art  <o:p></o:p>

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    Les peintures des tombeaux et les sculptures de l’Égypte sont les plus vieilles représentations connues de chats. Des gravures de chat apparurent sur les pièces de monnaie grecques au Ve siècle av. J.-C, puis sur les mosaïques, les peintures, les faïences, les pièces et les boucliers romains.

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    À la Renaissance, des artistes tels Léonard de Vinci ou Albrecht Dürer s’intéressèrent aux chats dans leurs études. Lorenzo Lotto, en 1527, réalise une Annonciation où l’on peut voir, au centre de la toile, un chat noir (représentation du diable) effrayé par l’apparition de l’ange Gabriel et de Dieu.

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    6.3- Le chat dans la littérature et au cinéma <o:p></o:p>

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    Le chat apparaît dans de nombreux contes et histoires pour enfants. Charles Perrault fait d’un chat rusé et malicieux le héros de l’un de ses Contes de ma mère l’Oye, le Chat botté (1697). Citons également « Le chat qui s’en va tout seul » (l’une des Histoires comme ça pour les petits enfants, 1902) de Rudyard Kipling, ainsi que le chat de Chester (ou du Cheshire), création commune de l’écrivain britannique Lewis Carroll et de l’illustrateur sir John Tenniel, dans Alice au pays des merveilles (1865). En 1966, Luis Sepúlveda fait d’un chat l’un des principaux protagonistes de l’Histoire d’une mouette et du chat qui lui apprit à voler, adapté en 1999 à l’écran (la Mouette et le chat) par Enzo Dalo.

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    Le chat a  fasciné de nombreux écrivains et poètes français tels Colette (Chats, 1936), Baudelaire (avec son poème « les Chats »), Apollinaire (« le Bestiaire ») et Paul Éluard (« le Chat »). Dans le Maître et Marguerite, Mikhaïl Boulgakov reprend la symbolique médiévale en faisant d’un énorme chat noir nommé Béhémoth l’un des acolytes du diable.

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    De nombreux dessins animés et bandes dessinées ont également des chats pour personnages principaux. Les plus célèbres sont Félix le chat d’Otto Messmer, et le héros félin, Tom, de Tom et Jerry d’Hanna et Barbera.


    Chien<o:p></o:p>

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    Généralités :<o:p></o:p>

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    Nom : Chien (un)

    Super-embranchement : Deutérostomiens<o:p></o:p>

    Embranchement : Chordès

    Sous-embranchement : Vertébrés<o:p></o:p>

    Classe : Mammifères

    Sous- classe : Thériens

    Infra-classe : Placentaires

    Ordre : Carnivores

    Sous-ordre : Caniformes<o:p></o:p>

    Famille : Canidés

    Genre : Canis<o:p></o:p>

    Taille : De 20cm à 1m en moyenne au garrot.<o:p></o:p>

    Poids : Le poids peut aller de 900g pour un petit chien d’appartement à 90kg pour un grand chien de trait.

    Nourriture : Comme pour tout animal domestique, il faut veiller à mettre de l'eau à disposition, jour et nuit, et en quantité suffisante.
    Le chien est un carnivore. De ce fait, la moitié de son alimentation devrait être constituée de viandes. Les aliments du commerce font l'objet de contrôles, et sont donc adaptés aux différentes races. Toutefois, il est possible de composer soi-même un repas équilibré et adapté aux besoins d'un animal. Pour cela, il est judicieux de demander conseil à un vétérinaire.
    Les céréales et légumes sont pratiques car il ont des fibres et permettent aux chiens de mieux digérer. Même si le chien peut se permettre de manger plusieurs catégories d'aliments (viandes, poissons, légumes,...), certains se révèlent être de véritables dangers pour lui.
    Les propriétaires sont souvent tentés de donner des os à leur compagnon: il faut savoir que certains d'entre eux sont pointus ou friables (os de poulet par exemple), et peuvent causer des lésions lors de l'ingestion. Il est en revanche possible d'offrir à un chien un bel os (rotule de bœuf) sur lequel il pourra nettoyer ses dents. Aussi, des friandises peuvent être offerte en récompense à cet animal plutôt gourmand. Attention toutefois à l'embonpoint, courant dans certaines races. Le chocolat contient de la théobromine, substance mal tolérée par les chiens: dans des doses conséquentes (2 grammes suffisent pour les plus petits), il peut être mortel !!!<o:p></o:p>

    Milieux : Partout dans le monde.<o:p></o:p>

    Défense : Il mord et griffe.

    Sens : Le cerveau du chien est d'assez petite taille, puisqu'il ne pèse, en moyenne, que 15% de celui d'un humain. En revanche il possède des sens très développés<o:p></o:p>

    Le sens de l'odorat, 35 fois plus développé chez le chien que chez l'homme. Sa membrane olfactive mesure 130cm² (contre 3cm² chez l'homme). L'ouïe est aussi un sens très précis: le chien est capable d'entendre des sons inaudibles pour l'homme (ultrasons). De plus, les oreilles du chien peuvent s'orienter vers une source sonore en pivotant grâce à de nombreux muscles. Enfin, il peut dissocier des sons et donc n'entendre que les "sons intéressants". <o:p></o:p>

    La vision du chien est meilleure de nuit, car, même s'il distingue mal les couleurs (rouge et vert entre autres) et les détails, il possède une surface réfléchissante derrière la rétine (le Tapetum Lucidum), qui renvoie la lumière et donne un effet d'yeux brillants dans l'obscurité. <o:p></o:p>

    Le champ de vision du chien est d'environ 250 degrés. Le toucher est en revanche peu perfectionné chez le chien. Ce dernier fera la différence entre une caresse et une correction, la chaleur et le froid, mais de façon limitée. De même, le goût est peu développé puisque son rôle, relativement limité, est comblé par un odorat fin. Certains chercheurs attribuent aux chiens des sens supplémentaires. Par exemple son sens de l'orientation serait beaucoup précis que celui de l'homme. De même, son sens de l'équilibre serait légèrement plus aiguisé. <o:p></o:p>

    Reproduction : Les portées comptent de deux à plus de dix chiots. Les chiens atteignent leur maturité sexuelle au cours de leur première année. La chienne, qui n'accepte le mâle que pendant sa période d'ovulation, est en chaleur deux fois par an. L'alimentation sera modifiée le deuxième mois, sur les conseils d'un spécialiste. Quelques jours avant la mise bas, qui dure en moyenne 10 heures, la femelle prépare un endroit et s'agite. Le vétérinaire doit être prévenu, afin d'être disponible en cas de complications. Lors de la mise bas, la chienne s'occupe des chiots au fur et à mesure de leur arrivée, coupant le cordon ombilical et mangeant le placenta : ceci est normal et nécessaire à la lactation. Le propriétaire est responsable de chacun des chiots nés: il a le devoir de s'en occuper ou de lui trouver un foyer. Il est souvent difficile de placer chacun des nouveaux-nés, c'est pourquoi la stérilisation est recommandée.

    Temps de gestation : La durée de gestation, à peu près la même pour toutes les races, est en moyenne de neuf semaines.<o:p></o:p>

    Durée de vie : L'espérance de vie du chien est d'environ 11 ans, mais peut aller de 8 à 20 ans.

    Femelle : Chienne (une)

    Petit : Chiot (un)

    Cri : Le chien glapit, jappe ou aboie.

    Autre : En France, une règle impose que tous les chiens de race qui naissent une même année portent des noms commençant par la même lettre. Cette règle a été instaurée pour mettre de l'ordre dans le "Livre des origines", registre d'état civil canin depuis 1885. Durant longtemps, les propriétaires n'étaient pas contraints de déclarer rapidement leur animal et certains le faisaient même plusieurs années après la naissance. De ce fait, le fichier national était vite devenu un véritable casse-tête lors des consultations puisque les chiens n'étaient pas inscrits dans l'ordre chronologique de la date de leur naissance. En 1926, la Société centrale canine, chargée de tenir à jour le registre "LOF", met en place un premier système de lettrage pour simplifier la consultation. Tous les chiens nés une même année doivent porter dorénavant un nom dont la première lettre est celle choisie pour l'année en cours : « A » en 1928, « B » en 1929, etc. Cependant de 1948 à 1952, de nombreux propriétaires se sont insurgés contre ce système qui leur imposait les lettres « W », « X », « Y » ou « Z », car elles offraient trop peu de possibilités de noms, ce qui eut pour conséquence qu’en 1952 un chien sur quatre portait le nom de « Zorro ». Finalement, en 1973, la Société centrale canine supprima définitivement les lettres jugées difficiles « K », « Q », « W », « X », « Y » ou « Z », réduisant à vingt l'alphabet des noms canins.

    L'étude des chiens et des races de chiens est appelée cynologie. La Fédération Cynologique Internationale reconnaît 335 races. C'est elle qui définit les "standards", c'est à dire l'ensemble des caractéristiques définissants une race. On distingue plusieurs catégories de chiens, selon leur morphologie générale:

    -Les molossoïdes sont des chiens au museau court et à la tête plutôt ronde. <o:p></o:p>

    -Les lupoïdes ont une tête "triangulaire" et des oreilles droites. <o:p></o:p>

    -Les braccoïdes possèdent un museau long et des oreilles tombantes. <o:p></o:p>

    -Les graioïdes ont un corps "fin" et une tête longue. <o:p></o:p>

    Ces catégories sont elles-mêmes divisées en dix groupes basés sur la morphologie et l'utilisation des chiens.<o:p></o:p>

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    1- Présentation<o:p></o:p>

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    Chien domestique, mammifère carnivore de la famille des canidés, considéré comme le premier animal à avoir été domestiqué. En effet, depuis la préhistoire, le chien domestique (Canis familiaris) a toujours partagé l’existence de l’homme.

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    On admet généralement que le chien a pour ancêtre direct le loup, qui vivait en Europe, en Asie et en Amérique du Nord. Les chiens ne descendent peut-être pas tous de la même variété de loup ; les chiens de petite taille, notamment, auraient pour origine des loups méditerranéens, de gabarit plus réduit que leurs cousins des régions froides. On a un instant envisagé que certaines races pouvaient descendre du chacal ou du renard, mais ces hypothèses sont maintenant abandonnées. Il est probable que c’est la domestication par l’Homme de ses ancêtres sauvages qui a permis l’apparition du chien en tant qu’espèce.

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    2- Historique<o:p></o:p>

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    La véritable domestication du chien remonte à environ 10 000 ans (13 000 pour la Sibérie, 7 000 pour l’Anatolie), bien qu’il semble que, dans des temps plus reculés, l’homme ait pu établir un contact avec des loups. Les premières relations entre le chien et l’Homme devaient être fondées sur l’aptitude de ces animaux à la chasse, aidant les hommes à se nourrir et les protégeant contre les prédateurs. Plus tard, quand l’homme s’est sédentarisé et a appris l’agriculture et l’élevage, le chien lui a servi de gardien de troupeau. Il semble que le chien soit apparu un peu partout dans le monde, en compagnie de l’homme, sous la forme de différentes races adaptées aux conditions climatiques et géographiques.

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    Dans les civilisations asiatique, égyptienne, assyrienne, grecque et romaine, les chiens étaient des gardiens et des compagnons fidèles, qui accompagnaient les hommes à la chasse et à la guerre. Les soldats sumériens disposaient ainsi de redoutables dogues qu’ils lançaient à la poursuite de leurs ennemis. L’emploi du chien dans les guerres ne s’est d’ailleurs jamais interrompu, mais, à présent, les chiens sont surtout affectés à la surveillance des installations.

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    À l’opposé, certaines civilisations, en particulier égyptienne, en ont fait des dieux, à l’instar des chats : en Égypte, le dieu Seth était honoré sous l’aspect d’un lévrier et le dieu Anubis, représenté avec une tête de chacal ou de chien.

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    3- Morphologie et Physiologie<o:p></o:p>

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    Il existe de grandes différences de taille, d’apparence et de fonction entre les différentes races. Canis familiaris est sans doute l’espèce domestique qui présente la plus grande variabilité. Leurs caractéristiques communes sont celles que l’on retrouve chez tous les canidés : des membres plutôt longs aux doigts terminés par des griffes non rétractiles (contrairement à celles des félins). Les membres antérieurs ont cinq doigts, contre quatre pour les postérieurs. Le museau est allongé, et la truffe est humide. Les femelles possèdent dix mamelles.

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    4- Races canines<o:p></o:p>

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    Le chien domestique possède des caractéristiques génétiques très variables. L’évolution naturelle et, surtout, les sélections opérées par l’Homme ont engendré des dizaines de races, présentant des caractéristiques très différentes, aujourd’hui répandues dans le monde entier. Comme pour les chats, les éleveurs opèrent la sélection de caractères particuliers, qu’ils soient apparus par croisement ou mutation, créant ainsi de nouvelles variétés. Parallèlement, un certain nombre de races dont les sélectionneurs se sont désintéressés ont disparu.

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    4.1- Classification française <o:p></o:p>

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    Les races sont divisées en plusieurs catégories, mais cette classification varie quelque peu selon les pays. En France, les chiens sont répartis en dix grands groupes, en fonction, en particulier, de leurs aptitudes respectives (sauvetage, gardiennage, chasse, etc.) et de leur utilisation. On distingue ainsi :

    -Les chiens de berger (berger allemand, bergers belges, bouviers, beauceron, bearded collie, bobtail), qui constituent le premier groupe.

    -Les chiens de garde, d’utilité et de trait (boxer, doberman, bulldog anglais, mastiffs, dogues, mâtins, leonberg, shnauzers, grand bouvier suisse, saint-bernard, terre-neuve, samoyède, malamute, husky) pour le deuxième groupe.

    -Les terriers (bull-terrier, fox-terriers, welsh-terrier, « westie », scottish et irish-terrier), qui forment le troisième.

    -Le quatrième groupe est celui des teckels de tout poil (ras, dur et long).

    -Les chiens courants pour le gros gibier (fox-hound anglais, saint-hubert, grand bleu de Gascogne) font partie du cinquième groupe.

    -Le sixième groupe est celui des chiens courants pour le petit gibier (basset artésien normand, beagle, harrier, basset-hound).

    -La septième famille réunit les chiens de chasse et d’arrêt (braques, épagneuls, barbet, boulet).

    -Le huitième les chiens de chasse britanniques (cocker, pointer, retrievers, labrador, setters).

    -Le neuvième groupe est celui des chiens de compagnie (caniche, carlin, bichons, king-charles, spitz, chihuahua).

    -Le dixième celui des lévriers (greyhound, whippet, barzoï, sloughi, lévrier afghan).

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    4.2- Reconnaissance des races établies <o:p></o:p>

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    Les critères de taille, de couleur et de conformation sont établis pour chaque race par des comités élus par les différents clubs canins. Ces normes, censées représenter le chien idéal, servent de référence aux éleveurs et aux juges des concours. Elles peuvent cependant varier selon les pays, car les chiens ne sont pas tous conçus dans la même optique ni jugés sur les mêmes critères.

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    5- Avoir un chien<o:p></o:p>

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    Alimentation équilibrée, exercice et affection sont autant d’éléments indispensables au bien-être du chien. Pour qu’il soit bien intégré à la cellule familiale et apprécié de tous ses membres, un chien doit être choisi en fonction de son aspect (taille, poil long ou ras, sexe), de sa race et des exigences qu’il impose ; il ne faut pas choisir un chien sportif si l’on est sédentaire, ni un chien de grande taille si l’on habite un petit appartement.

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    5.1-  Le chiot <o:p></o:p>

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    Les chenils de bonne réputation informent les acheteurs de l’état de santé et des vaccinations du chiot, et garantissent son pedigree. Pour que les relations sociales s’établissent de manière optimale, il faut faire l’acquisition d’un animal d’au moins six ou huit semaines, sevré et doté de toutes ses facultés psychologiques.

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    Pour porter un chiot correctement, il faut placer une main sous ses pattes avant et l’autre sous son arrière-train. Jusqu’à l’âge de quatre mois, les chiots doivent être nourris plusieurs fois par jour.

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    5.2- Rôle du vétérinaire <o:p></o:p>

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    Il est nécessaire de faire examiner son chien par un vétérinaire dans les deux ou trois jours qui suivent son acquisition. Le spécialiste établira un programme de vaccination contre un certain nombre de maladies virales aux conséquences graves : la maladie de Carré, la rage (affection du système nerveux, d’incubation longue, mais qui, une fois déclarée, conduit à la mort de l’animal en quelques jours), l’hépatite infectieuse et l’affection intestinale à parvovirus. Il est, par ailleurs, impératif de vacciner les chiens contre la leptospirose. Lors de la première visite, le vétérinaire s’assure également qu’aucune anomalie anatomique ne risque de s’opposer au bon développement de l’animal et recherche la présence éventuelle de parasites internes et externes (vers, puces, tiques et poux).

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    5.3- Dressage <o:p></o:p>

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    Le psychisme de la plupart des chiens les conduit à être, naturellement, dévoués à leur maître. Toutefois, l’obéissance est un véritable apprentissage, et ce dressage doit être fondé plus sur la récompense que sur la punition. Nombre d’ouvrages sont consacrés au dressage élémentaire, présenté sous forme d’instructions par étapes. Des cours de dressage placés sous l’égide des clubs canins et autres associations sont également proposés. Adhérer à un club d’élevage permet de partager avec les autres maîtres un même intérêt pour les chiens et d’échanger des connaissances.

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    6- Expositions canines<o:p></o:p>

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    Les chiens de race pure peuvent participer à des expositions canines où l’on juge leur apparence et où l’on teste, selon le type de compétition, leurs facultés d’obéissance, leur comportement sur le terrain ainsi que leurs aptitudes à la chasse. Il existe des compétitions pour tous niveaux, régional, national et international. Dans la présentation des résultats d’un concours, les chiens ne sont pas classés par ordre strict mais groupés par qualificatifs (assez bon, bon, très bon et excellent). Le qualificatif excellent donne le droit aux juges de délivrer des certificats, par exemple le CAC (certificat d’aptitude aux championnats de beauté) mais il en existe d’autres, qui, à terme, permettent d’accéder au titre de champion.

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    7- Les chiens dans l’art<o:p></o:p>

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    Le chien tient une place importante dans l’art, et ce depuis que l’homme a commencé sa domestication. Son image se retrouve dans des fresques, des peintures, des gravures ou des sculptures. Aux Combarelles, en Dordogne, on trouve, sur des gravures rupestres datant de 30 000 ans avant notre ère, la représentation d’un chien bondissant. De même, dans les grottes d’Alpera en Espagne, une scène de chasse évoque des chiens poursuivant le gibier (- 15 000 à - 10 000 ans). Durant l’Antiquité, des chiens entrent dans la composition des mosaïques, ornent les urnes ou sont représentés sur des bas-reliefs.

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    Au Moyen Âge, les représentations de chiens de chasse sont nombreuses. On reconnaît même aisément certaines races comme le lévrier (par exemple sur la célèbre tapisserie de la Dame à la licorne) ou le bichon.

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    Pendant la Renaissance, des chiens sont représentés sur les tableaux de Bruegel, de Rubens, de Jérôme Bosch et de bien d’autres. Plus tard, les peintres de l’école impressionniste montreront quelques passions cynophiles (par exemple l’Homme au parasol, de Claude Monet).

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    Enfin, les bandes dessinées et le septième art se sont également intéressés aux chiens, et ont ainsi créé plusieurs héros célèbres. Citons Milou, le compagnon de Tintin de Hergé, Rantanplan, celui de Lucky Luke, personnage de Morris, ou encore Snoopy, le héros de Charles Monroe Schulz ; et, pour le cinéma, Lassie ou encore Rintintin.


    Chinchilla<o:p></o:p>

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    Généralités :<o:p></o:p>

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    Nom : Chinchilla (un)

    Embranchement : Chordès

    Classe : Mammifères

    Sous- classe : Thériens

    Infra-classe : Placentaires<o:p></o:p>

    Ordre : Rongeur

    Sous-ordre : Hystricognatha

    Famille : Chinchillidae

    Genre : Chinchilla<o:p></o:p>

    Taille : 20 et 30 cm de long, sans compter leur queue touffue, longue de 7 à 15 cm.<o:p></o:p>

    Poids : Pour les adultes, de 400 à 600 g.

    Nourriture : Etant herbivore, beaucoup de foin et des granulés adaptés aux chinchillas.

    Milieux : Amérique du Sud, dans la cordillère des Andes, à des altitudes de 3 000 à 5 000 m environ.<o:p></o:p>

    Sens : Odorat et ouïe très développée.<o:p></o:p>

    Reproduction : Les femelles ont des cycles de 28 jours, et pas toujours réguliers, donc il est vite facile de ne pas s'apercevoir qu'elle est en chaleur. Pour le bien de la chose, il est utile de la mettre dans une cage séparée du mâle pendant cette période. De plus, les chinchillas ne s'accordent pas toujours entre eux au moment des chaleurs et tous deux risqueront de se battre. Il faut aussi faire très attention à ce que la femelle ne fasse pas trop de petits, sinon elle s'épuisera .L'idéal est plutôt de mettre deux animaux de même sexe ensembles, pour éviter qu'ils ne se sentent trop seuls. Il est ainsi conseillé d'y réfléchir à plusieurs fois, parce que les difficultés sont nombreuses.  <o:p></o:p>

    Maturité sexuelle: Mâle : 5 mois, Femelle : 4 mois<o:p></o:p>

    Age de mise à la reproduction: vers 8-9 mois<o:p></o:p>

    Période de reproduction: plutôt de novembre à mai<o:p></o:p>

    Temps de gestation : 110 à 112 jours (entre 3 et 4 mois)<o:p></o:p>

    Durée de vie : moyenne de 10 ans mais ils peuvent en attendre 20.

    Petit : Les chinchillas sont des animaux nidifuges, les petits naissent parfaitement formés, yeux ouverts et prêts à suivre leur mère. Ils pèsent de 30 à 55 g. Dés leur naissance les petits émettent des cris particuliers qui permettent aux adultes de les identifier en tant que tels et semble déclencher chez la mère mais aussi le mâle dominant (à priori le père) une attitude de soins aux petits. Certains petits crient sans cesse ou sans raison, ces derniers deviennent en général des adultes particulièrement nerveux et émotifs. Dés les premiers jours les petits sont très remuants, grimpent aux barreaux, sautent... Il faut donc être très attentif en les manipulant car ils ont vite fait de sauter de vos mains. Attention aussi que les barreaux de la cage soient assez serrés pour les empêcher de passer. Les petits commencent très tôt à manger de petits brins de paille et des granulés en plus de téter, au fil du temps ils mangeront de plus en plus et téteront de moins en moins jusqu'à un sevrage complet vers 6 ou 7 semaines. A partir de ce moment il est souvent nécessaire de rationner les petits car la plupart d'entre eux ont tendance à se goinfrer ce qui leur donne des diarrhées.

    Menaces : Les braconniers utilisent la fumée, le feu, les explosifs pour faire sortir les chinchillas de leurs abris, ce qui les stresse et les met en situation défensive leur ôtant toute énergie pour prendre des forces et se reproduire; d'autre part la destruction de leur tunnels les rend très vulnérables face aux prédateurs comme le renard ou les oiseaux de proie.

    Autre : Les chinchillas y ont pris l'habitude de ronger des tunnels dans Puya berteroniana, sorte de cactus pour se reposer et se protéger des prédateurs.<o:p></o:p>

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    1- Présentation<o:p></o:p>

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    Chinchilla, mammifère rongeur. Ces petits mammifères ressemblent aux écureuils. Leurs oreilles sont grandes et presque nues. Avec leurs courtes pattes antérieures, les chinchillas maintiennent les racines et les herbes dont ils se nourrissent ; leurs longues pattes de derrière leur permettent de sauter avec une grande agilité. Les femelles ont en moyenne deux ou trois petits par portée et peuvent avoir deux portées par an.

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    Les chinchillas sont couverts d'une fourrure dense et douce, gris moucheté sur le dos et blanchâtre sur le ventre. Ils ont été autrefois abattus par les conquistadors espagnols par milliers pour leur fourrure et ils avaient pratiquement disparu quand des lois de protection ont été adoptées dans les années 1920 (espèces menacées). Des élevages de chinchillas pour la production de fourrure ont été installés en Amérique du Sud et aux États-Unis, avec un certain succès.

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    2- Historique<o:p></o:p>

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    C'est la beauté de sa fourrure et sa curiosité naturelle qui ont perdu le chinchilla. Dés le début du 19ème siècle le massacre du chinchilla sauvage commence et sa fourrure est exportée vers les marchés européens et nord américains. Encore aujourd'hui, les demandes de fourrures affluent. La confection d'un manteau demande plus de 100 peaux et cette fourrure est parmi les plus chères et rares au monde, plus de 20.000 dollars pour un manteau ; de nombreux élevages y sont entièrement consacrés.

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    Dés la fin du 19ème siècle le chinchilla sauvage est menacé d'extinction et sa population continue encore à décliner. Mués par l'attrait de l'argent facile, les hommes tuent trop vite et en trop grande quantité les chinchillas pour que ceux-ci puissent combler par la reproduction. En effet, le chinchilla a une longue période de gestation: 111 jours, il ne naît que 2 ou 3 petits par portée et la maturité sexuelle est à 8 mois. Alarmés par la disparition de cet animal, le Chili, le Pérou, la Bolivie et l'Argentine établissent un embargo* sur l'exportation de l'animal et sa fourrure ainsi que des lois contre sa chasse ou sa capture et en 1918 toute activité liée au commerce du chinchilla est interdite. Mais il est déjà trop tard, 21 millions de chinchillas ont été tués et une partie seulement ont été utilisables et exportés. Aujourd'hui on peut trouver des chinchillas sauvages au Chili, dans la région du Coquimbo. Cette région est semi désertique et il y règne un climat méditerranéen où poussent beaucoup de plantes succulentes et de cactées; La protection passive qui est appliquée dans cette région ne semble pas efficace et la population de chinchillas continue à diminuer. En effet, leur habitat très fragmenté par l'élevage, l'agriculture, les exploitations minières... ne leur permet pas d'étendre leurs colonies et donc d'assurer la survie de toute espèce.

    *un embargo : mesure visant à interdire la libre circulation de marchandises.


    Cobaye<o:p></o:p>

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    Généralités :<o:p></o:p>

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    Nom : Cobaye (un)

    Embranchement : Chordés

    Sous-embranchement : Vertébrés

    Classe : Mammifères

    Sous- classe : Thériens

    Infra-classe : Placentaires

    Ordre : Rongeurs

    Sous-ordre : Caviomorphes

    Famille : Caviidés

    Genre : Les cobayes au sens strict forment le genre Cavia, tandis que les cobayes des rochers appartiennent au genre Kerodon

    Taille : Ils mesurent de 12 à 50 centimètres de long.

    Poids : Ils pèsent entre 0,5 et 1,7 kilogramme.

    Nourriture : Ils sont crépusculaires ou nocturnes et se nourrissent d’herbes et de feuilles.

    Milieux : Les cobayes sont originaires d'Amérique du Sud ; on en trouve notamment dans les Andes et au Pérou, et du Venezuela au Chili. Ces rongeurs vivent dans des terriers entourés d'une végétation dense.

    Sens : En général les cobayes ne voient pas bien,il repose principalement sur leur ouie et leur odorat.

    Reproduction : Les cochons d'Inde sont capables de se reproduire toute l'année avec un pic de fécondité au printemps. Le cycle de la femelle est en moyenne de 16,5 jours. Elle peut avoir jusqu'à 5 portées par an.<o:p></o:p>

    Les portées peuvent compter de 1 à 3 jeunes pour les premières portées, et de 2 à 6 pour les suivantes, pouvant aller jusqu'à 12, 4 étant la moyenne.<o:p></o:p>

    Dans les petites portées, des difficultés peuvent se produire pendant la mise bas, dûes aux petits surdimensionnés. Jusqu'à la moitié des jeunes peuvent être perdus dans de plus grandes portées, car la mère ne peut pas s'occuper des nouveau-nés assez rapidement. Si un grand nombre survit, il est probable que les plus faibles seront insuffisamment nourris, ayant comme conséquence la mort d'un ou deux petits.

    Temps de gestation : La gestation dure de 60 à 70 jours, ce qui est assez rare pour un animal aussi petit. Cette durée de gestation est équivalente à celle des chats, mais contrairement à eux, les petits cochons d'Inde sont déjà bien développés quand ils naissent.<o:p></o:p>

    Durée de vie : Ils vivent six ans en moyenne mais huit au maximum.

    Petit : Ils pèsent environ 100g, ont de la fourrure, des dents, des griffes et les yeux ouverts. Les jeunes sont mobiles dès la naissance et selon l'environnement, oseront habituellement se risquer dehors dès une semaine.

    Dès la naissance, les petits sont déjà autonomes, grignotent du foin quelques heures plus tard, et au bout de deux jours sont déjà capable de manger comme leur mère qui continue cependant à les allaiter jusqu'à 3 semaines, bien qu'ils soient capables de survivre après 5 jours d'allaitement au minimum.

    Cri : Les individus communiquent entre eux par différents cris et couinements, allant du cri d'alarme strident aux petits cris de reconnaissance et aux roucoulements amoureux.

    Menaces : Les cobayes sont chassés pour leur chair, réputée très fine, dans plusieurs régions d’Amérique du Sud.

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    1- Présentation<o:p></o:p>

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    Cobaye, petit rongeur replet d’Amérique du Sud, aux oreilles rondes, aux pattes assez courtes et dépourvu de queue. Les cobayes ont pour forme domestique le cochon d’Inde.Leur fourrure est unie, de couleur brun-gris.

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    Proches des cobayes stricto sensu, on trouve les cobayes des rochers, de taille identique mais dont les pattes et le museau sont plus longs. Ils ne vivent pas dans des terriers mais s’abritent dans des crevasses rocheuses.


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