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    Liste : sirènes ; Sleipnir ; Sphinx ;


    Sirènes<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p>

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    1- Présentation <o:p></o:p>

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    Sirène, dans les croyances populaires, créature marine légendaire à buste de femme et queue de poisson, dont le chant charme les marins et cause leur perte.

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    2- Origine du personnage<o:p></o:p>

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    Personnifiant les dangers de la mer, les sirènes apparaissent tout d’abord dans la mythologie grecque, où elles sont décrites non pas comme des êtres aquatiques mais sous l’aspect de personnages mi-femmes, mi-oiseaux, habitant certains rochers marins. Elles passent pour être filles du dieu-fleuve Achéloos (ou du dieu marin Phorcys) et d’une Muse (Terpsichore ou Melpomène). Ces Sirènes grecques sont des monstres impitoyables. Par leur chant, elles envoûtent les marins qui perdent le contrôle de leur navire et s’échouent sur les rochers.

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    3- Evolution du mythe<o:p></o:p>

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    3.1- Une beauté maléfique <o:p></o:p>

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    Devenues plus tardivement des êtres hantant les profondeurs de l’océan, les sirènes adoptent l’apparence sous laquelle elles sont encore de nos jours communément décrites : dotées d’un corps féminin jusqu’à la taille, puis d’une queue de poisson, elles sont des séductrices à la longue chevelure. Certaines légendes les décrivent nageant dans les vagues ou coiffant leurs cheveux, assises sur des rochers.

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    Les sirènes ont la réputation de séduire les marins aussi bien par leur beauté maléfique que par leur chant mélodieux, avant de les entraîner avec elles au fond des mers. Au fil des siècles, elles apparaissent fréquemment dans les récits d’expéditions maritimes. Les croyances populaires leur attribuent la cause des naufrages et des disparitions en mer.

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    3.2- Dahut et la cité d’Ys <o:p></o:p>

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    Le folklore breton, en particulier, connaît de nombreux récits évoquant les sirènes. L’un des plus célèbres est celui de la cité d’Ys engloutie sous les flots, à la fin duquel la princesse Dahut, fille du roi Gralon, est changée en sirène. La légende relate qu’après avoir mené une existence de débauche et s’être alliée au diable, Dahut ouvre une nuit les écluses protégeant la ville. Alors que l’eau envahit la cité, son père vient la secourir et l’emporte sur la croupe de son cheval. Mais la mer, poursuivant le cheval, continue à avancer sur les terres. C’est alors que saint Guénolé intervient, jetant Dahut à l’eau. Les vagues arrêtent aussitôt leur course, tandis que la princesse est changée en sirène. Les marins racontent qu’ils l’aperçoivent parfois coiffer ses cheveux blonds, et que son chant enchanteur se fait toujours entendre.

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    4- Une image constatée<o:p></o:p>

    On attribue parfois des vertus positives aux sirènes. Certaines légendes leur prêtent ainsi la capacité de prédire l’avenir, tandis que d’autres les montrent avertissant les hommes des risques de tempête. Enfin, le célèbre conte la Petite Sirène d’Andersen dresse un portrait très différent des représentations habituelles du personnage. La petite sirène, fille du roi de la mer, cherche à acquérir une nature humaine et, agissant à l’encontre des croyances courantes, sauve la vie du prince avant de se sacrifier par amour.

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    5- Interprétations<o:p></o:p>

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    À l’instar d’autres monstres marins, telles Charybde et Scylla de la mythologie grecque, les sirènes représentent les dangers de la mer et la navigation. De façon plus symbolique, on peut voir dans la sirène, de même que dans d’autres créatures hybrides (tel le centaure), une expression de la dualité de la nature humaine, tiraillée entre sa part animale et sa part spirituelle. Écouter le chant des sirènes, c’est obéir à ses désirs et à ses pulsions. Il faut toute la force de l’esprit pour parvenir à y résister, à l’image d’Ulysse qui a dû se faire attacher au mât de son bateau. La petite sirène imaginée par Andersen, qui doit subir mille souffrances pour perdre sa queue de poisson et gagner des jambes pour aller danser, exprime cette même difficulté à se détacher de sa part d’animalité.


    Sleipnir<o:p></o:p>

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    1- Présentation<o:p></o:p>

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    Dans la mythologie nordique, Sleipnir (dont le nom signifie « planeur ») est le cheval octopode d'Odin.

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    Il est le plus rapide des chevaux et peut se déplacer sur la mer comme dans les airs. Il est le fils de Loki, transformé en jument, et d'un puissant étalon : Svadilfari.<o:p></o:p>

    Odin s'en sert surtout pour traverser le pont Bifröst qui mène à la troisième source d'Yggdrasil, là où a lieu le conseil des dieux. L'accompagnent alors les autres dieux avec les chevaux : Glad « l'éclatant » ; Gyllir « le doré » ; Glen « clair » ; Skeidbrimir « celui qui s'ébroue » ; Silfrintopp « toupet d'argent » ; Sinir « le tendineux » ; Gils « le rayonnant » ; Falhofnir « celui dont les sabots sont clairs » ; Gulltopp « toupet d'or » ; Lettfeti « celui qui enjambe facilement ».

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    2- Naissance de Sleipnir<o:p></o:p>

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    Après une guerre contre les géants, les dieux d'Ásgard étaient affaiblis, et cherchaient un moyen de se protéger pour le futur. Un homme apparu, qui proposa de construire une forteresse imprenable en 3 semestres en échange du soleil, la lune et Freya.<o:p></o:p>

    Les dieux lui dirent que c'était d'accord s'il le faisait en 1 semestre sans l'aide d'humains ou quoique ce soit d'autre. L'homme arriva à convaincre les dieux, grâce à Loki, d'utiliser son cheval.

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    Il ne restait plus que trois jours et l'homme n'avait plus qu'à construire la porte. Les dieux mécontents dirent que Loki était la cause de sa réussite et du coup l'obligèrent à trouver un moyen d'arrêter l'homme.

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    Loki se métamorphosa donc en une jument et "séduit" l'étalon de l'homme qui s'enfuit avec Loki dans une foret. L'homme, furieux, se transforma en géant ,car c'était sa vrai nature et chargea les dieux qui invoquèrent Thor pour le réduire le géant a néant. Thor se débarrassa du monstre rapidement.

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    Plus tard, grâce a la fécondation de "Loki jument" par l'étalon du géant, Loki donna naissance à un poulain octopode nommé "Sleipnir" qui devint plus tard la monture d'Odin.


    Sphinx<o:p></o:p>

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    1- Présentation <o:p></o:p>

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    Sphinx, dans la mythologie grecque, créature monstrueuse à visage et buste de femme, corps de lion et ailes d’oiseau, dont Œdipe libère la cité de Thèbes.

    La figure du Sphinx, qui dérive du sphinx égyptien, gagne la Grèce aux environs de 1600 av. J.-C. La créature initiale, un lion à tête humaine, se voit alors dotée d’un visage et d’un buste de femme ainsi que d’ailes d’oiseau. Ainsi féminisé, le monstre grec est parfois désigné sous le nom de Sphinge.

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    Pour les Grecs, le Sphinx est né de l’union d’Échidna, monstre mi-femme, mi-serpent, et de Typhon. Le Sphinx est envoyé aux abords de Thèbes pour punir le roi Laïos, père d’Œdipe, de s’être épris de Chryssipe, fils de Pélops. Installé sur un rocher, le Sphinx interpelle les voyageurs, leur pose une énigme et dévore ceux qui ne savent y répondre.

    Œdipe, arrivant à Thèbes, est, comme tous les voyageurs, interrogé par le Sphinx, qui lui soumet l’énigme suivante : « Qui possède quatre pattes le matin, deux à midi et trois le soir ? ». Œdipe répond qu’il s’agit de l’homme, qui marche à quatre pattes quand il est enfant, sur ses deux pieds quand il est adulte et à l’aide d’une canne dans sa vieillesse. Le Sphinx, vaincu, se donne la mort. Pour les avoir débarrassés du monstre, les Thébains font d'Œdipe leur roi.

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    Le Sphinx symboliserait la luxure et la perversité, contre lesquelles on ne peut lutter que par le raisonnement et l’intelligence. L’énigme qui lui est associée représenterait le choix d’une destinée, le sens à trouver à son existence.

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    Dans l’art grec, le Sphinx est représenté comme un être de sexe féminin, doté d’une poitrine et d’un visage de femme sur un corps de lion avec des ailes d’oiseaux. Cette créature hybride apparaît sur des vases, des coupes, des bas-reliefs.

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    2- Œdipe<o:p></o:p>

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    Œdipe, dans la mythologie grecque, fils du roi de Thèbes Laïos et de son épouse Jocaste, connu pour avoir, sans le savoir, tué son père et épousé sa mère.

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    3- Echnida<o:p></o:p>

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    Échidna, dans la mythologie grecque, monstre reptilien à buste de femme et à queue de serpent et dont le nom signifie «vipère».

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    4- Typhon<o:p></o:p>

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    Typhon, dans la mythologie grecque, monstre gigantesque portant au bout des mains cent têtes de dragons, et dont le combat contre Zeus représente l’ultime obstacle que celui-ci affronte avant de régner sur l’Olympe.<o:p></o:p>


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