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    Liste : baleine ; bélouga ;


    Baleine<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p>

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    Généralités :<o:p></o:p>

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    Nom : Baleine (une)

    Embranchement : Chordés

    Sous-embranchement : Vertébrés

    Classe : Mammifères

    Sous- classe : Thériens

    Infra-classe : Placentaires

    Ordre : Cétacés

    Sous-ordre : Mysticètes

    Famille : On les divise en trois familles : les eschrichtidés, les balaenidés et les balénoptéridés.

    Taille : Suivant les espèces d’environ 6m à plus de 30m.

    Poids : Jusqu’à 150 tonnes pour les plus grosses baleines.

    Nourriture : Elles se nourrissent en filtrant l’eau de mer : elles emmagasinent dans leur bouche de grandes quantités d’eau, gonflent leur langue et chassent l’eau à travers leurs fanons, qui retiennent leurs proies. Elles consomment les petits animaux du plancton, principalement les crustacés qui forment le krill, mais certaines y ajoutent petits poissons et céphalopodes (pieuvres, seiches…).

    Milieux : Les baleines se rencontrent majoritairement dans les eaux froides du globe, où les ressources alimentaires sont abondantes. Elles passent pour la plupart l’été dans les eaux arctiques et antarctiques, puis migrent à la mauvaise saison vers des eaux plus tempérées.

    Sens : Pour sentir, la baleine se sert des poils de son museau, comme le fait le chat. En effet, son odorat est faible. Par contre, elle a une excellente ouïe. Bien que ses oreilles soient minuscules, elle entend à des kilomètres grâce à un bouchon de cire cornée qui transmet les sons sous-marins. La baleine à bosse a également une bonne vue. Ses yeux possèdent 2 paupières et un cristallin bombé capable d'accommoder à la fois sa vision sous l'eau et dans l'air.

    Reproduction : La femelle donne naissance à un seul jeune tous les deux à trois ans ; l’accouchement se fait dans les eaux tempérées. Ses mamelles étant réduites à des fentes, le baleineau ne tête pas, mais recueille dans sa bouche le lait expulsé sous pression. Celui-ci est très riche, et la croissance rapide. La maturité sexuelle survient entre cinq et quinze ans.

    Temps de gestation : La gestation dure de dix à treize mois.<o:p></o:p>

    Durée de vie : La longévité est importante : entre quatre-vingts et cent ans.

    Femelle :

    Petit : Chez la baleine bleue (ou rorqual bleu), le baleineau atteint à l’âge de sept mois 17 mètres de long et 22 tonnes (pour 7 mètres et près de 2 tonnes à la naissance).

    Prédateurs : Les baleines, en raison de leur taille, ont un nombre de prédateurs très réduits. Leurs principaux ennemis sont les orques épaulards mais, surtout, l’homme.

    Menaces : Elles ont été chassées à outrance au XIXe et au XXe siècles par les pays occidentaux pour leur graisse, utilisée pour préparer les peintures, tanner les cuirs, fabriquer du savon et divers cosmétiques (rouge à lèvres notamment), et pour leur viande, qui entrait dans la fabrication d’aliments pour animaux domestiques. La chasse au harpon décimait les populations : 30 000 animaux pouvaient être tués chaque année, ce qui a conduit plusieurs espèces au bord de l’extinction (la population du rorqual bleu est ainsi passée d’environ 200 000 individus à moins de 6 000). Aujourd’hui, la chasse est interdite dans de nombreux pays, et très codifiée pour les nations qui n’y ont pas renoncé. Le nombre d’animaux tués chaque année est strictement limité, mais la population globale des baleines n’augmente guère. La chasse de la baleine franche, dont il reste moins d’un millier d’individus, est totalement interdite.

    Cri : Les baleines communiquent par des vocalisations variées, plus ou moins complexes, le célèbre « chant des baleines ». Le chant est différent pour chacune des espèces, et présente des variations entre les populations d’une même espèce et chaque individu d’une même population. C’est chez la baleine à bosse que ces émissions sonores sont le plus complexes et les plus élaborées.

    Autre : Etant donné que les cétacés suivent les lignes du champ magnétique terrestre lors de leurs déplacements, et que celui-ci peut être affecté par des tempêtes ou par des anomalies dans certaines régions où les courbes du niveau magnétique coupent le côté à angle droit, ils foncent alors vers la côte en étant persuadés de la longer. Si le meneur d'un groupe "perd la tête", c'est tout le groupe qui est en danger. On évoque aussi les ondes des sonars utilisés par l'armée qui altèreraient le système d’écholocation de la baleine.<o:p></o:p>

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    1- Présentation<o:p></o:p>

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    Baleines, nom générique utilisé pour désigner les mammifères marins cétacés qui portent des fanons et se nourrissent en filtrant le plancton en suspension dans l’eau de mer.

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    2- Caractéristiques générales<o:p></o:p>

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    2.1- Morphologie et anatomie <o:p></o:p>

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    Les baleines sont des cétacés dont la bouche est garnie non de dents, mais de fanons, lames cornées parallèles suspendues aux gencives supérieures, qui ont donné leur nom scientifique au groupe : mysticètes, du grec mystax, moustache, et ketos, baleine. Ces fanons, qui peuvent être au nombre de huit cents, mesurent entre 30 cm à 4 m selon les espèces.

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    Chez la plupart des baleines, la tête est très grande par rapport au reste du corps. Les narines s’ouvrent sur la tête par deux orifices indépendants (contre un seul chez les cétacés à dents). En remontant de ses plongées, l’animal vide l’air contenu dans ses poumons avant d’être arrivé à la surface : il expulse ainsi un nuage d’air et d’eau, le souffle. Contrairement à ce que l’on observe chez les cétacés à dents (dauphins, orques…), le système d’écholocation (sorte de sonar naturel), est peu développé.

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    La peau des baleines ne porte ni glandes apparentes ni poils, ce qui augmente leur hydrodynamisme. L’absence de fourrure (qui joue le rôle d’isolant thermique chez les mammifères terrestres) est compensée par la présence d’une couche de lard sous-cutanée qui peut atteindre 50 cm d’épaisseur et qui les protège du froid.

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    3- Différentes baleines<o:p></o:p>

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    Les baleines peuvent être divisées en trois groupes :

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    • La baleine grise (ou baleine à six bosses), seule représentante de sa famille, mesure entre 12 et 15 m de long ; sa gorge est marquée de deux à quatre sillons longitudinaux. Elle habite le Pacifique Nord, où elle effectue des migrations saisonnières, des eaux froides du nord jusqu’aux régions plus tempérées qui constituent ses sites de reproduction ; un trajet de quelque 20 000 km !

    • Les baleines franches rassemblent trois espèces dont la gorge est dépourvue de sillons. La baleine du Groenland mesure environ 18 m de long, de même que la baleine des Basques ou baleine de Biscaye (espèce particulièrement menacée), tandis que la baleine pygmée, beaucoup plus petite comme l’indique son nom, mesure tout au plus 6 m.

    • Les rorquals et la baleine à bosse sont des animaux imposants, dont la gorge est marquée de nombreux sillons. Le rorqual bleu, qui porte aussi les noms de rorqual de Sibbald ou de baleine bleue, est le plus grand, et sans doute le plus gros animal que la Terre ait connu : il peut dépasser 30 m de long et peser quelque 150 t ! De répartition cosmopolite, il est cependant très rare et, bien que protégé, menacé de disparition. Le rorqual commun, de taille à peine plus modeste, atteint 25 m. La baleine à bosse (appelée aussi jubarte ou mégaptère), connue pour ses vocalisations élaborées, mesure 19 m de long. Elle est elle aussi menacée. Les autres rorquals sont : le rorqual de Rudolphi (18 m), le rorqual de Bryde (13 m) et le petit rorqual, ou minke (11 m).

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    Les baleines à bec, contrairement à ce que laisse croire leur nom, ne sont pas des cétacés à fanons, mais des cétacés à dents, tout comme les dauphins, bien que le nombre de leurs dents soit très réduit par rapport à ces derniers. Leur morphologie générale est également beaucoup plus proche de celle des dauphins que de celles des baleines vraies.


    Bélouga<o:p></o:p>

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    Généralités :<o:p></o:p>

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    Nom : Bélouga (un)

    Embranchement : Chordés

    Classe : Mammifères

    Ordre : Cétacés

    Sous-ordre : Odontocètes

    Famille : Monodontidés<o:p></o:p>

    Genre : Delphinapterus

    Taille : De 5m pour les femelles à 7 pour les mâles environ.

    Poids : Un poids allant d’1 à 1,5 tonnes pour les mâles et seulement 1 tonnes pour les femelles.

    Nourriture : Il se nourrit majoritairement de poissons ; il mange également des céphalopodes (pieuvres, calmars...) et de crustacés (crabes, crevettes...). Ils chassent cette faune des fonds marins généralement jusqu'à 300m, bien qu'ils puissent atteindre deux fois cette profondeur.

    Milieux : L'habitat du béluga est compris entre 50° N à 80° N (dans l'océan Arctique et vers le sud jusqu'à l'État du New Jersey aux États-Unis et jusqu'au Rhin en Europe), dans les eaux arctiques et sub-arctiques. Il existe également une population isolée depuis 7000 ans qui vit dans l'estuaire du fleuve Saint-Laurent et dans la rivière Saguenay autour du village de Tadoussac au Quebec. Au printemps, les groupes de bélugas gagnent leur territoire estival : des baies, des estuaires et d'autres eaux peu profondes.

    Reproduction : Les bélougas s'accouplent au printemps vers le mois de avril à juin et le petit naît en été vers le mois de juillet à septembre. Après trois ans la mère du baleineau est à nouveau enceinte (cycle de la vie). <o:p></o:p>

    Temps de gestation : La gestation dure environ 15 mois.<o:p></o:p>

    Durée de vie : Environ 40 ans.

    Petit : Les bélugas nouveaux-nés mesurent environ 1,5m de long pour un poids de 80kg.

    Cri : Le béluga est capable d'émettre un large éventail de sons passant par les sifflements, les claquements, les tintements et autres couics. Certains chercheurs qui ont écouté un groupe de bélugas ont décrit cela comme un orchestre à cordes s'accordant avant un concert. Les scientifiques ont isolé une cinquantaine de sons particuliers, la plupart situés dans une gamme de fréquence allant de 0,1 à 12 KHz.

    Prédateurs : Leurs principaux prédateurs naturel sont l’ours blanc et les orques. Lorsque les bélugas sont piégés par les glaces, les ours les assomment d'un coup de patte et les hissent sur la banquise pour les achever.

    Menaces : En raison de leurs schémas migratoires prévisibles et de leur formation en groupes, les bélugas ont été chassés des siècles durant par les autochtones de l'Arctique. La chasse au béluga est encore autorisée de nos jours dans certaines zones et par certaines populations, dans des limites raisonnables. Toutefois, dans d'autres zones telles que la baie d'Anchorage, la baie d'Ungava et au large des côtes ouest du Groenland, la chasse acharnée à des fins commerciales (aujourd'hui interdite par le moratoire sur la chasse à la baleine) ont mis en danger la survie des populations y vivant. Bien que non autorisée, la chasse au béluga par les autochtones persiste dans ces endroits et il est à prévoir une extinction des populations de bélugas de cette zone. Ces aires sont le sujet de dialogues entre les Inuits et les gouvernements afin d'instaurer une chasse intelligente et raisonnable. Cette chasse a également permis d'ajouter le béluga à la liste des espèces en danger en 1994.<o:p></o:p>

    La pollution humaine qui se déverse dans les rivières a une incidence significative sur la santé des populations vivant dans les estuaires. Les cas de cancers rapportés sur des individus du Saint-Laurent semblent se stabiliser. Les bélugas de cette zone ont d'ailleurs le corps tellement truffé de contaminants que leurs carcasses sont considérées comme déchets toxiques. Toutefois, l'impact à long terme de la pollution sur le devenir de cette population est inconnu. Les activités humaines constituent également une menace pour l'espèce. Alors que certaines populations en sont venues à tolérer les petites embarcations, d'autres au contraire les évitent. L'observation des bélugas est d'ailleurs devenu une activité florissante dans le Saint-Laurent et dans la rivière Churchill (baie d’Hudson). Assourdis par le brouhaha de l'incessant trafic maritime sur le fleuve Saint Laurent, les bélugas ne crient plus : ils hurlent. Les enregistrements en continu des vocalises d'une population de 600 à 700 individus montrent qu'en présence de bateaux les mammifères marins émettent une série de cris bruyants, qu'on a d'abord interprétés comme des signaux d'alarme. Mais ces cris durent plus longtemps et sont d'une fréquence plus haute. En outre, les "sirènes des mers" ont tendance à répéter leurs appels. La transformation des chants serait une tactique pour réduire la dégradation du signal et augmenter la probabilité de sa réception. Mais la modification du comportement vocal de ces animaux pour lutter contre la pollution sonore tend à diminuer leurs capacités à trouver de la nourriture, à s'orienter et à communiquer avec leurs congénères.<o:p></o:p>

    Autre : Il a été remarqué qu'une femelle béluga regagne années après années toujours le même territoire estival. Ces zones sont prises dans les glaces l'hiver, les groupes refluent alors vers le large. La plupart avancent ensuite au fur et à mesure de la progression de la banquise. D'autres restent sous la glace, survivant grâce aux endroits de la banquise non gelés qui leurs permettent de respirer ; ou alors grâce aux poches d'air emprisonnées sous la glace. La facilité avec laquelle les bélugas sont capables de trouver des zones où la glace est si fine qu'il est possible de la briser pour respirer en surface alors que plus de 95% de la banquise est trop épaisse pour cela est un mystère qui intrigue grandement les scientifiques. il semble presque certain que cette faculté fait appel au système d'écho-localisation pour repérer les zones de moindre densité de la glace. La population globale des bélugas s'est stabilisée aux environs de 100.000 individus. Bien que ce nombre soit plus important que celui d'autres cétacés, il est bien moins important qu'il y a des décennies, avant la chasse au béluga. On estime qu'il y a 40.000 individu en mer de Beaufort, 25.000 dans la baie d’Hudson, 18.000 dans la mer de Behring et 28.000 dans les eaux arctiques Canadiennes. La population de l'estuaire du Saint-Laurent est estimée entre 500 et 1.000 individus. Les bélugas du Saint-Laurent nagent dans des eaux beaucoup plus propres qu'il y a 20 ans.<o:p></o:p>

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    1- Présentation<o:p></o:p>

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    Bélouga, cétacé à dents étroitement apparenté au dauphin.

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    Les bélougas (terme dérivé du mot russe bieloukha, qui signifie « blanc ») sont noirs ou brun foncé à la naissance et sont alors dépourvus de nageoire dorsale. Ils deviennent d'un blanc laiteux au bout d'environ cinq années. Les bélougas se déplacent en bandes de plusieurs milliers d'individus.


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