• *F*

    Liste : fourmi ; fourmilion ;


    Fourmi<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p>

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    Généralités :<o:p></o:p>

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    Nom : Fourmi (une)

    Embranchement : Arthropodes

    Sous-embranchement : Hexapodes

    Classe : Insectes

    Sous- classe : Ptérygotes

    Infra-classe : Néoptères<o:p></o:p>

    Ordre : Hyménoptères<o:p></o:p>

    Sous-ordre : Apocrites

    Super-famille : Vespoïdes

    Famille : Formicidés

    Genre : Plusieurs genres

    Taille : La reine est la plus grosse fourmi du nid. Chez les plus grandes des fourmis, les fourmis magnans, elle peut dépasser 50 mm de longueur.

    Poids : Chaque individu ne pèse que de 1 à 10 milligrammes.

    Nourriture : Les fourmis mangent de tout car elles peuvent être herbivore, omnivore ou carnivore.

    Milieux : Dans le monde entier.

    Défense : Les fourmis attaquent et se défendent en mordant et, pour certaines espèces, en projetant de l'acide formique qui fait fondre la chitine* des insectes, ou d'autres substances pouvant engluer un adversaire, ou encore en piquant à l'aide d'un aiguillon (qui chez quelques espèces reste piqué avec la glande à venin dans la peau de la victime).

    *chitine : un des composants de l’exosquelette des insectes.

    Sens :

    Reproduction : La reproduction se fait pendant une journée chaude en été. Les mâles et les femelles ailés sont amenés à l'extérieur du nid. Ils s’envolent et les mâles attirés par les sécrétions des femelles les rejoignent pour s’accoupler. Seule une femelle sur mille est fécondée en général par plusieurs mâles. Retombés au sol, les mâles meurent peu de temps après car ils ont des mandibules atrophiées et ils ne peuvent pas se nourrir. Les reines arrachent leurs ailes, devenues inutiles et encombrantes, et partent à la recherche d'une cavité pour fonder une nouvelle colonie.

    Temps d’incubation : 2 à 6 semaines.<o:p></o:p>

    Durée de vie : Si les reines de certaines espèces peuvent vivre trente ans, les ouvrières ne vivent que deux ou trois ans. Les mâles, quant à eux, vivent en général juste le temps nécessaire à la reproduction de l'espèce.

    Petit : Les œufs minuscules, blancs ou jaunâtres, éclosent de deux à six semaines après la ponte et donnent naissance à des larves blanches, dépourvues de pattes et immobiles. Tout au long de leur développement, les larves sont nourries, nettoyées et protégées par les ouvrières. En échange, ces dernières lèchent une substance que les larves sécrètent à la surface de leur corps. Ce comportement contribue au maintien de la cohésion de la société. Au bout d'un temps variant de quelques semaines à plusieurs mois, les larves se transforment en nymphes (appelées abusivement « œufs de fourmis »), souvent enveloppées dans un cocon sécrété à la fin du stade larvaire. Enfin, les adultes succèdent au stade nymphal.<o:p></o:p>

    Menaces : Certaines pollutions, dont celles par les pesticides affectent de nombreuses espèces, mais c’est surtout l’introduction d’autres espèces de fourmis, invasives, et la destruction de leurs habitats (forêts, prairies, savanes et brousses tempérées, savanes, bocage qui sont les premières menaces). <o:p></o:p>

    Prédateurs : Leurs prédateurs naturels sont nombreux, des mouches parasites, aux mammifères tels que le pangolin ou le tamanoir qui sont des consommateurs spécialisés, de nombreux animaux les consomment épisodiquement, le faisan ou l'ours brun en Europe, ou encore les chimpanzés, qui savent utiliser des brindilles pour aller les chercher dans leur nid, sans jamais mettre en péril les espèces, semble-t-il.

    Cri : Certaines fourmis émettent des sons, on parle alors de stridulations.

    Autre : Quelques fourmis sont esclavagistes, comme les, et pillent le couvain des autres espèces en faisant de véritables raids dans les colonies d'autres fourmis, s'emparent de pupes, cocons et nymphes qui sont traitées comme le couvain génétiquement parent, nourries, choyées, protégées. Une fois nées, les ouvrières esclaves ne se rendent compte de rien, et pensent être dans leur fourmilière d'origine. Elles se mettent donc tout naturellement au travail. Il arrive parfois qu'une reine d'une autre espèce soit prise en esclavage, la fourmilière disposera donc pendant une vingtaine d'années d'esclaves à profusion. <o:p></o:p>

    Quelques espèces, comme les fourmis amazones, sont devenues complètement dépendantes de telles esclaves, au point d'être incapables de s'alimenter sans leur aide. <o:p></o:p>

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    1- Présentation <o:p></o:p>

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    Fourmi, insecte vivant en société dans un nid appelé fourmilière. Les fourmis sont certainement les organismes les plus abondants sur Terre. En Côte d'Ivoire, on a dénombré 20 millions d'individus sur un seul hectare de savane ! Les fourmis font preuve d'une résistance extraordinaire : elles peuvent survivre onze mois à l'irradiation par du césium radioactif ; elles supportent de nombreuses pollutions d'origine industrielle et peuvent résister quatorze jours à l'immersion dans l'eau. Ces facultés d'adaptation, qui seraient, au moins en partie, une conséquence de la vie en société, expliquent que plusieurs espèces aient envahi les villes et les habitations où elles sont souvent nuisibles. Les sociétés de fourmis comportent trois types d'individus : les mâles, les femelles fertiles (reines) et les femelles stériles (ouvrières).

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    2- Anatomie<o:p></o:p>

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    Le corps de la fourmi, comme celui de tous les insectes, comporte trois parties principales : la tête, le thorax et l'abdomen. La tête porte une paire d'antennes de forme coudée et des mandibules très robustes qui permettent de casser des graines dures, des fragments de bois ou de couper un ennemi en deux. Le thorax porte, seulement chez la reine et le mâle, deux paires d'ailes. Cependant, après l'accouplement, la femelle se coupe les ailes, devenues inutiles car elle ne quittera plus la fourmilière : son seul rôle est de pondre des œufs.

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    Le mâle et la femelle sont les seuls individus sexués. Les autres individus ne possèdent pas d'organes reproducteurs. Les reines pondent plusieurs millions d'œufs au cours de leur vie.

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    Le thorax et l'abdomen sont séparés par un pédoncule. Chez certaines espèces, l'abdomen se termine par un aiguillon dont la piqûre peut être douloureuse.

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    3- Développement<o:p></o:p>

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    Les fourmis font partie des insectes à métamorphose complète, et passent au cours de leur vie par quatre stades : œuf, larve, nymphe et adulte.

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    4- Vie sociale<o:p></o:p>

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    4.1  Castes <o:p></o:p>

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    Toutes les fourmis vivent dans des habitations collectives, les fourmilières. Une fourmilière est divisée en castes constituées d'individus ayant des aspects et des rôles différents. C'est également le cas chez les autres insectes sociaux, termites, abeilles et guêpes.

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    La caste des reproducteurs comprend des femelles (reines) et des mâles. La caste des ouvrières est formée par des femelles stériles qui assurent diverses tâches : élevage des jeunes larves, construction et entretien du nid, récolte de la nourriture.

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    Chez les fourmis charpentières, les plus grandes ouvrières sont chargées de la défense du nid, celles de taille intermédiaire de la recherche de la nourriture et les plus petites s'occupent du couvain. Mais, en cas de nécessité, n'importe quelle ouvrière peut prendre en charge n'importe quelle activité. En outre, chez diverses fourmis, comme les magnans d'Afrique, il existe une caste supplémentaire, celle des soldats, spécialisée dans la défense de la société. Les soldats possèdent une grosse tête et d'énormes mandibules qui leur permettent d'attaquer les ennemis.

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    4.2  Fourmilières <o:p></o:p>

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    Les fourmilières de beaucoup d'espèces consistent en chambres et en galeries creusées sous des pierres, des souches, ou dans le sol. Ces constructions peuvent descendre à plusieurs mètres de profondeur. Toutes les fourmilières n'ont pas, loin de là, la même structure. Certaines fourmis des forêts tropicales construisent leurs nids dans les arbres. Dans les régions tempérées d'Europe, les fourmis rousses des bois établissent, à la surface du sol, des amas d'aiguilles de pin, de sapin et d'autres débris végétaux pouvant dépasser 1 m de hauteur et atteindre un volume de 1 m3. Les magnans sont des fourmis nomades dont la fourmilière est formée par l'agglomération de plusieurs milliers d'ouvrières. Elles se suspendent à une branche ou à tout autre support, et abritent la reine et le couvain. Leurs déménagements sont fréquents. Les fourmis tisseuses s'installent dans des feuilles dont elles rapprochent et cousent les bords à l'aide d'un fil de soie. La soie est sécrétée par les larves. Les ouvrières se servent de ces dernières comme de navettes qu'elles tiennent entre leurs mandibules. Des fourmis arboricoles tropicales occupent des cavités naturelles (des domaties) situées dans la tige ou dans les feuilles de certaines plantes.

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    L'importance des sociétés est très variable. Chez certaines espèces, les colonies ne renferment guère plus de 20 individus. Chez d'autres, en revanche, les colonies sont gigantesques. Celles des fourmis magnans comptent jusqu'à 20 millions d'individus. On connaît dans le Jura suisse une colonie de fourmis rousses formée de plus 100 millions d'individus occupant 70 ha.

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    4.3  Sécrétions <o:p></o:p>

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    Les fourmis possèdent de nombreuses glandes parmi lesquelles la glande à poison, la glande de Dufour et les glandes mandibulaires. Les substances sécrétées jouent différents rôles. Chez les fourmis des bois, la glande à poison peut propulser, parfois à une distance de 1 m, de l'acide formique, qui sert d'arme de défense chimique. Les autres glandes rejettent des produits qui tiennent un rôle fondamental dans la communication entre fourmis : les phéromones. Ainsi, la glande de Dufour produit une phéromone de guidage. Son odeur permet aux fourmis de suivre leurs pistes et de retrouver leur nid. Il existe également une phéromone d'alarme, sécrétée par les glandes mandibulaires, qui permet aux fourmis de se mobiliser pour faire face à un danger.

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    Au niveau de la partie antérieure du tube digestif, un jabot sert de réservoir alimentaire. Son contenu peut être régurgité et distribué aux autres individus de la société. Il y a ainsi échange de nourriture entre individus de la même société : c'est la trophallaxie. Le comportement que l'on observe entre les ouvrières et les larves (les premières léchant la substance produite pas les secondes) est une autre forme de trophallaxie.

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    5- Orientation <o:p></o:p>

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    Pour s'orienter à travers le dédale de leurs pistes, les fourmis disposent d'un outil : le compas solaire. L'insecte qui s'éloigne de la fourmilière s'efforce de garder un angle constant avec la direction du soleil. Au retour, il garde un angle identique mais vu de l'œil opposé.

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    6- Alimentation <o:p></o:p>

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    Les fourmis ne pouvant pas vivre seules, la vie sociale se manifeste par de nombreuses activités collectives, dont la recherche de nourriture est la plus importante.

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    6.1- Consommation de miellat<o:p></o:p>

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    Certaines fourmis recherchent un liquide sucré appelé miellat : ce produit est sécrété par des pucerons, que les fourmis élèvent et protègent soigneusement contre tout ennemi. Cette relation alimentaire très particulière est la trophobiose. Chez les fourmis à miel du genre Myrmecocystus, du sud-ouest des États-Unis, il existe des ouvrières spécialisées dont l'abdomen est distendu et sphérique : elles sont utilisées comme bocaux à miel. Incapables de bouger, elles restent suspendues au plafond de la fourmilière et régurgitent des gouttelettes de miel à la demande des autres ouvrières.

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    6.2  Fourmis herbivores <o:p></o:p>

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    Certaines fourmis récoltent, stockent et consomment des graines. Chez les fourmis moissonneuses européennes du genre Messor, il existe des ouvrières à grosse tête et puissantes mandibules qui sont chargées de les casser. Les Pogonomyrmex sont des fourmis granivores américaines courantes dans les régions arides : elles peuvent éliminer toute trace de végétation dans un rayon de 1 à 2 mètres autour de l'entrée du nid souterrain. Les Atta, fourmis champignonnistes d'Amérique du Sud, coupent des morceaux de feuilles qu'elles accumulent dans des chambres de culture, pour en faire une sorte de compost sur lequel elles cultivent un champignon. C'est ce dernier qui leur sert de nourriture. Les grandes fourmis charpentières creusent leur fourmilière dans le bois qu'elles semblent capables d'utiliser comme nourriture.

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    6.3  Fourmis carnivores <o:p></o:p>

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    Les fourmis chasseresses, ou fourmis légionnaires, se nourrissent presque uniquement de proies animales. En Afrique, les magnans se déplacent pour chasser en colonnes immenses pouvant atteindre 20 cm de large, 1 000 m de longueur et renfermer jusqu'à 20 millions de fourmis pesant plus de 20 kg. En Amérique, les fourmis légionnaires du genre Dorylus peuvent couvrir une surface de 15 m ou plus de long sur 2 m de large. On y trouve des dizaines de milliers d'ouvrières. L'approche de ces colonnes de chasse est signalée par un bruit caractéristique, provoqué par le déplacement de la végétation et des feuilles mortes. Avec leurs puissantes mandibules recourbées en faux et leurs piqûres, ces fourmis exterminent tout ce qui se trouve sur leur passage. Leurs proies sont non seulement des insectes mais aussi des oiseaux au nid, de petits mammifères, ou même des animaux domestiques enfermés dans des enclos d'où ils ne peuvent s'enfuir. Les colonnes de Dorylus ont souvent été décrites comme représentant un grand danger pour l'Homme. En réalité, elles avancent lentement (moins de 1 m à la minute), et il est donc facile de ne pas se trouver sur leur chemin. Il est même possible de les observer de près sans risque.<o:p></o:p>

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    6.4  Fourmis omnivores <o:p></o:p>

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    Les fourmis rousses des bois, communes en Europe, ont un régime alimentaire de type omnivore qui comprend de 30 à 40% de proies animales (insectes divers), de 40 à 60 % de miellat de pucerons, et de petites quantités de graines, de champignons et de débris divers. Une seule fourmilière de fourmis rousses détruit chaque jour plus de 8 000 chenilles, 3 600 nymphes et 3 300 papillons adultes. Comme la plupart des insectes tués par les fourmis sont nuisibles aux forêts, les fourmis rousses sont protégées dans divers pays d'Europe. On les a même introduites dans des forêts où elles n'existaient pas, dans le cadre de la lutte biologique contre les insectes ravageurs.

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    7- Rôles des fourmis<o:p></o:p>

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    En raison de leur importance et de leurs activités, les fourmis ont un impact important sur de nombreux milieux terrestres.

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    7.1  Sol et végétation <o:p></o:p>

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    Les fourmis remuent beaucoup de terre pour aménager leurs nids souterrains, parfois beaucoup plus que les vers de terre, surtout dans les régions tropicales. Elles sont également responsables de la dispersion de nombreuses graines qu'elles perdent en les transportant dans leurs nids. Elles aident ainsi à l'installation de la végétation sur les sols nus. Les fourmis Atta, qui enterrent des débris de feuilles jusqu'à 6 m de profondeur, contribuent à l'enrichissement et à la fertilisation du sol. Certaines fourmis peuvent participer à la composition de l'atmosphère. Dans la forêt amazonienne, on trouve dans l'atmosphère de l'acide formique, produit par les fourmis abondantes dans cette région. On estime à 1 million de tonnes la quantité d'acide formique rejetée chaque année par les fourmis.

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    7.2  Animaux <o:p></o:p>

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    Les fourmis établissent des relations souvent très originales avec divers animaux. Malgré leur agressivité, on peut constater l'existence dans les colonnes de chasse des fourmis magnans de très nombreux animaux qu'elles tolèrent, surtout des insectes. Ces animaux, appelés myrmécophiles, c'est-à-dire « aimant les fourmis », se rencontrent aussi dans les fourmilières d'un grand nombre d'espèces. Certains sont parasites des fourmis ; d'autres vivent en symbiose avec elles. Le plus curieux de ces hôtes est le coléoptère Lomechusa strumosa, qui mange les larves des fourmis et se fait nourrir par les ouvrières qui régurgitent pour lui le contenu de leur jabot. Il est toléré, car il fournit aux fourmis une substance qu'il sécrète grâce à des glandes spéciales et qui agit comme une drogue sur les fourmis. Pour en obtenir sans cesse, elles en arrivent à délaisser les larves. La survie de la fourmilière en est dangereusement compromise.

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    7.3  Végétaux <o:p></o:p>

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    Certains oiseaux comme le manikup de Cayenne ou manikup familier suivent les colonnes de fourmis chasseresses du genre Eciton : ils se précipitent sur les insectes que les fourmis délogent de leurs abris pour les dévorer.

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    En Amérique du Sud, certaines fourmis habitent dans les épines creuses d'arbres du genre Acacia. Elles sont très agressives et patrouillent sans cesse sur les arbres. Elles les protègent des attaques des animaux herbivores et, de plus, nettoient les alentours de l'arbre en éliminant toute la végétation. Elles offrent ainsi à ces arbres une plus grande chance de survie.

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    7.4  Homme <o:p></o:p>

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    En Europe, les fourmis rousses sont utilisées pour la protection des forêts. En Chine, une espèce est employée pour protéger les orangers contre les insectes ravageurs. Il existe peu de fourmis véritablement nuisibles. Parmi elles, on trouve la fourmi d'Argentine, qui commence à pulluler dans certaines régions du midi de la France, envahissant les maisons et s'attaquant aux denrées entreposées. Il est très difficile de s'en débarrasser, car elle construit des nids petits, nombreux et épars. En Afrique, une fourmi du genre Macromischoides est très venimeuse et fort gênante lors de la cueillette du café. Les fourmis qui élèvent des pucerons peuvent également être nuisibles, car ces derniers font des dégâts sur de nombreuses plantes.


    Fourmilion<o:p></o:p>

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    Généralités :<o:p></o:p>

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    Nom : Fourmilion (un)

    Embranchement : Chordés

    Sous-embranchement : Vertébrés

    Classe : Insectes

    Sous- classe : Ptérygotes

    Infra-classe : Néoptères

    Ordre : Névroptères

    Famille : Myrmeleontidés

    Taille : Taille variable : 5 à 10 cm voir plus. Envergure pouvant doubler avec les ailes  dépliées.

    Poids : En gramme.

    Nourriture : Ils sont en général prédateurs et s'attaquent à des insectes plus petits, certaines espèces se nourrissent de pollen.

    Milieux : Ils fréquentent des biotopes chauds et secs. On en rencontre une quarantaine d'espèces en Europe, essentiellement dans les régions méditerranéennes.

    Sens :

    Reproduction : La ponte s'effectue à même le sable et l'éclosion des jeunes larves n'a lieu qu'au printemps suivant.

    Petit : Le développement larvaire demande 2 bonnes années et le moment venu la larve tisse un cocon soyeux et sphérique, de l'ordre d'un petit cm, en y incorporant des particules du substrat l'environnant. Ce cocon est généralement élaboré un peu en dessous du fond de l'entonnoir. Classiquement la larve donnera une nymphe, puis un insecte dit parfait qui émergera au cours de l'été. Les larves creusent un entonnoir dans le sable pour piéger leurs proies. Celles-ci glissent sur les parois du trou et se retrouvent piégés.

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    1- Présentation<o:p></o:p>

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    Fourmilion, insecte dont la larve consomme d'autres insectes, principalement des fourmis, qu'elle piège dans un entonnoir creusé dans les sols sableux.

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    Les fourmilions adultes sont des insectes ailés qui ressemblent un peu à des libellules (auxquelles ils ne sont toutefois pas apparentés). Leurs larves sans aile, mesurant environ 2,5 cm et munies de fortes pinces (constituées par la soudure de deux pièces buccales), sont très voraces : elles guettent leurs proies enfouies au fond de leur entonnoir de sable, ne laissant généralement dépasser que leurs « pinces-mâchoires ». Les fourmis qui commencent à glisser dans le piège ne peuvent généralement pas remonter la pente, car les grains de sable s'éboulent sous leurs pattes. Elles glissent irrésistiblement au fond et sont capturées.


    1 commentaire
  • *G*

    Liste : grillon ; guêpe ;


    Grillon<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p>

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    Généralités :<o:p></o:p>

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    Nom : Grillon (un)

    Embranchement : Arthropodes

    Sous-embranchement : Hexapodes

    Classe : Insectes

    Sous-classe : Ptérygotes

    Infra-classe : Néoptères

    Ordre : Orthoptères

    Famille : Gryllidés

    Sous-famille : Gryllinés

    Taille : De 2 à 2.5 cm.

    Nourriture : La nuit, ils se nourrissent de végétaux et de pucerons ou autres insectes.

    Milieux : Pendant la journée, ces animaux solitaires se terrent dans des fentes ou des trous peu profonds creusés dans le sol.

    Sens : Les organes de l'ouïe sont situés dans les pattes antérieures.

    Reproduction : À la saison de reproduction, le mâle attire la femelle par ses stridulations, repoussant à l’occasion les autres mâles qui se hasardent sur son territoire. La femelle se sert de son long ovipositeur en forme de lance pour insérer les œufs dans le sol ou les tiges de plantes.

    Temps d’incubation : 15 jours.<o:p></o:p>

    Durée de vie : Les grillons vivent environ 1 an.

    Petit : Les jeunes grillons éclosent sous forme de larve, silhouette plus adaptée pour atteindre la surface. Plus tard, un tout petit grillon blanc, copie conforme de ses parents, apparaît. Il lui faudra 24 heures pour se colorer, puis une dizaine de mues pour atteindre la taille adulte. Les jeunes errent en automne puis fin octobre vient l'élaboration du terrier personnel

    Cri : Le chant du grillon est plutôt aigu, émet dans les ultrasons que nous ne pouvons entendre.

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    1- Présentation<o:p></o:p>

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    Grillon, insecte sauteur de couleur sombre, à la silhouette massive et incapable de voler, caractérisé par le « chant » du mâle, qui stridule en frottant l’une contre l’autre leurs élytres (ailes antérieures coriaces) pourvus de nervures dentées.

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    2- Caractéristiques<o:p></o:p>

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    Les grillons ont de longues antennes et des pattes postérieures adaptées au saut. Les organes de l’audition se trouvent sur les pattes antérieures.


    Guêpe<o:p></o:p>

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    Généralités :<o:p></o:p>

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    Nom : Guêpe (une)

    Embranchement : Arthropodes

    Sous-embranchement : Hexapodes

    Classe : Insectes

    Sous-classe : Ptérygotes

    Infra-classe : Néoptères

    Ordre : Hyménoptères

    Taille : Les guêpes sont de taille très variable. Certaines guêpes parasites sont si petites que plusieurs peuvent se développer dans un seul œuf d'insecte. D'autres ont un corps pouvant atteindre 5 cm de long.

    Nourriture : Bien que les guêpes adultes soient surtout carnivores, certaines se nourrissent également de matières végétales, de fruits trop mûrs, par exemple. En principe, les jeunes guêpes se nourrissent exclusivement d'autres insectes vivants ou morts.

    Milieux : La guêpe est très répandue dans le monde entier.

    Défense : Les femelles et les ouvrières ont un aiguillon qui leur sert à attaquer leurs proies et à se défendre contre les intrus.

    Reproduction : D’ordinaire, la reine hiverne puis fait un nid au printemps. Elle élève seule la première génération de larves. Cette première génération est composée d’ouvrières (femelles stériles). Trois semaines plus tard, elles sont adultes et la reine se contente alors de pondre. Les reines fécondées peuvent choisir le sexe de leur progéniture en retenant le sperme lorsque le choix se porte sur un mâle, car celui-ci est produit par un œuf non fécondé. Vers la fin de l’été, ne naissent plus que des femelles et des mâles, mais pas d’ouvrières. C’est le moment de la reproduction. Après l’accouplement, toute la colonie meurt, y compris l’ancienne reine. Seules survivent les femelles fécondées qui vont hiberner avant de fonder de nouvelles colonies au printemps.<o:p></o:p>

    Temps d’incubation : 3 semaines environ<o:p></o:p>

    Durée de vie : Sa durée de vie est d’environ 10 mois pour la reine et 4 semaines pour l’ouvrière.

    Cri : La guêpe bourdonne.

    Autre : Plusieurs espèces ont une importance économique en tant que pollinisateurs de cultures et certaines se nourrissent de chenilles parasites des cultures telles que les chenilles de l'épi de maïs. Une espèce africaine ingurgite les œufs d'un coléoptère qui fait d'énormes dégâts dans les régions productrices de noix de coco. De nombreuses variétés parasites qui pondent dans le corps ou les œufs de leur hôte contribuent à lutter contre des parasites tels que les pucerons, les carpocapses et les vers de la capsule.

    <o:p> </o:p>

    1- Présentation<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Guêpe, nom générique d'environ vingt-cinq mille espèces d'insectes hyménoptères, qui présentent des stades de développement bien définis, séparés par une métamorphose. Environ seize mille espèces de guêpes sont parasites et se nourrissent sur le corps ou les œufs des autres insectes ou des araignées.

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    2- Caractéristiques <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Il existe de nombreuses formes de guêpes, avec des habitudes et des caractéristiques structurales extrêmement diverses. On peut les diviser en guêpes sociales et guêpes solitaires. Parmi les premières, on note les frelons et les grandes guêpes couleur acajou appelées guêpes cartonnières ou papetières. Elles vivent en communautés constituées de mâles, de femelles et d'ouvrières stériles. Les guêpes solitaires n'ont pas d'ouvrières et construisent des nids individuels.

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    Le venin de guêpe contient de l'histamine et un facteur qui dissout les globules rouges. Une piqûre de guêpe peut être fatale chez un sujet allergique, mais une désensibilisation peut être faite par des injections de très petites quantités d'antigènes.

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    3- Nidification<o:p></o:p>

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    Les guêpes sociales construisent des nids faits de fibres mastiquées. Le nid des frelons est composé de plusieurs couches d'alvéoles enfermées dans une cavité ronde. Les guêpes cartonnières construisent des nids plats, ouverts, constitués d'un seul rayon. Le nid est commencé par la reine, qui est la seule à survivre à l'hiver. Des premiers œufs sortent des ouvrières qui continuent la construction du nid et prennent en charge les soins aux jeunes. En une saison, un nid de guêpe peut atteindre un diamètre de 20 cm et abriter plusieurs centaines de guêpes. Il peut y avoir plusieurs milliers de frelons dans une seule communauté.

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    La nidification des guêpes solitaires est très variée. Les guêpes maçonnes construisent des cellules d'argile qu'elles attachent à une brindille. Le scéliphron construit des cellules de boue dans des endroits protégés. La terrassière creuse le sol et parfois les bois pourris. Les guêpes solitaires placent souvent dans leurs cellules des araignées, des chenilles ou des mouches qu'elles ont immobilisées par une piqûre et qui serviront de nourriture aux jeunes. La terrassière tasse la terre avec des cailloux pour boucher l'ouverture de son terrier.


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    Liste : hanneton ;


    Hanneton<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p>

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    Généralités :<o:p></o:p>

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    Nom : Hanneton (un)

    Embranchement : Arthropodes

    Sous-embranchement : Hexapodes

    Classe : Insectes

    Sous-classe : Ptérygotes

    Infra-classe : Néoptères

    Ordre : Coléoptères

    Famille : Scarabéidés

    Taille : Les adultes mesurent environ 3 cm.

    Poids : Quelques grammes.

    Nourriture : Les adultes se nourrissent de feuilles, qu'ils dévorent sur l'arbre, et de racines.

    Milieux : Les hannetons habitent, en Europe, dans les jardins, les champs cultivés, les vergers ainsi que les régions boisés jusqu’à 1000m d’altitude. Certaines espèces ont migrés dans d’autres pays comme le Quebec.

    Sens : Ses antennes assurent les sens de l’odorat et de l’ouïe.

    Reproduction : La femelle pond ses oeufs et les déposes dans des mottes de terre.

    Temps d’incubation : Deux à trois semaines plus tard les larves de vers sont écloses.<o:p></o:p>

    Durée de vie : Le hanneton a un cycle de vie de 3 ans.

    Petit : On les appelle les vers blancs. Ils se nourrissent de végétaux en décomposition. <o:p></o:p>

    Ils s'enfouissent dans le sol l'automne venu pour y passer l'hiver. Puis, au printemps ils s'attaquent aux racines des plantes. Les jardins sont dévastés au grand désespoir des cultivateurs. <o:p></o:p>

    Un nouveau printemps arrive et les larves s'enferment dans une boule de terre pour devenir des nymphes. Pendant le mois suivant les nymphes deviendront des adultes.

    Prédateurs : Les mouffettes et autres petits mammifères se régalent de ces vers blancs ainsi que les étourneaux.

    Autre : Pour reconnaître le sexe chez le hanneton, il faut avoir de bons yeux et regarder ses antennes. Il y a 7 feuillets chez le mâle, et 6 plus courts chez la femelle.<o:p></o:p>

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    1- Présentation<o:p></o:p>

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    Hanneton, insecte coléoptère de la famille des scarabées, dont les larves vivent dans le sol et dont les adultes apparaissent au printemps.

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    Les adultes ont un corps robuste de couleur noire ou brun foncé. Leur première paire d'ailes est transformée en une paire d'étuis rigides, de couleur marron, protégeant la seconde paire d'ailes et le corps (ce sont les élytres, propres à tous les coléoptères). Les antennes, typiques de la famille des scarabées, se terminent par des ramifications plumeuses en forme d'éventail. Autrefois redoutés et combattus pour les dégâts provoqués par les larves et les adultes, les hannetons sont devenus beaucoup moins abondants en Europe occidentale et en Amérique du Nord.


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