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    Liste : papillon ; phasme ; pou ; puce ; puceron ;


    Papillon<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p>

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    Généralités :<o:p></o:p>

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    Nom : Papillon (un)<o:p></o:p>

    Classe : hexapodes<o:p></o:p>

    Ordre : lépidoptères<o:p></o:p>

    Taille : Selon les nombreuses espèces, l’envergure peut aller de quelques centimètres et une trentaine de centimètres.<o:p></o:p>

    Nourriture : La plupart des papillons adultes se nourrissent de nectar de fleurs.<o:p></o:p>

    Les diurnes se posent habituellement directement sur la fleur ou se suspendent comme les colibris pour se nourrir de nectar. Certaines espèces nocturnes présentent un appareil buccal très simple au point de ne pouvoir prendre ni boisson ni nourriture au cours de leur courte vie.<o:p></o:p>

    Mais la nourriture des papillons ne se compose pas que de nectar. Certains apprécient la sève coulant des arbres blessés dont ils se régalent. D'autres préféreront les excréments de grands mammifères, les cadavres en décomposition ou sur les végétaux pourrissants.<o:p></o:p>

    Les papillons ont également besoin d’eau pure. Ils affectionnent les lieux humides, boueux où on peut les voir se désaltérer. Les papillons migrateurs comme certains Sphingidés, aime particulièrement bien une goutte d’eau après leur épuisant voyage. Certaines sortent de papillons mangent les petits insectes qui se trouvent dans les céréales. Ils mangent aussi des petites feuilles, de la cire, de la fourrure, des lainages, du jus, des fruits pourris et si le jus a été alcoolisé, les pauvres papillons ne peuvent plus voler. Certains papillons percent la peau pour sucer le sang. D'autres ne mangent que du liquide lacrymal d'animaux*.<o:p></o:p>

    * liquide lacrymal d'animaux : les larmes des animaux.<o:p></o:p>

    Milieux : Les très nombreuses espèces se rencontre un peu partout dans le monde<o:p></o:p>

    Reproduction : Pour se retrouver, mâles et femelles communiquent par signaux visuels, olfactifs ou auditifs. De nombreuses femelles de papillons de nuit sécrètent des substances chimiques sexuellement attractives (les phéromones). D’autres femelles peuvent émettrent des ultrasons. L’accouplement est précédé d’une parade sexuelle et dans certains cas d’un ballet aérien appelé pariade. L’accouplement s’effectue tête-bêche. Le mâle pénètre l’orifice génital de la femelle et s’agrippe à elle avec une paire de petites valves. Cet accouplement peut durer de quelques minutes à plusieurs heures. Les femelles pondent en moyenne 100 à 500 œufs au cours de leur vie. Ce nombre peut atteindre 1 500 mais peu arrivent à l’âge adulte.

    Temps d’incubation : La durée d’incubation varie en fonction des conditions climatiques : de trois jours pour certaines espèces tropicales à un an pour les espèces européennes.<o:p></o:p>

    Durée de vie : La durée de vie des papillons est très variable. Elle est de quelques semaines, voire même de quelques jours pour certaines espèces.

    Prédateurs : Les prédateurs des papillons sont de nature et de taille très variable, et vont des petits insectes à des gros mammifères. Les oiseaux sont sans doute les prédateurs qui sont les plus redoutables pour les papillons, en particulier lorsqu'ils doivent nourrir leurs petits.
    Les chauves-souris font, elles aussi, de grands ravages chez les papillons de nuit, qu'elles capturent au vol, après les avoirs repérer par ultrasons. Il est fréquent de trouver au sol des ailes de sphinx ou de paon de nuit, qui sont les seuls restes du repas d'un de ces redoutables mammifères insectivores. Bien que cela puisse être étonnant, les renards font aussi partie des prédateurs des papillons. En effet, lorsque leur nourriture habituelle vient à manquer, ils peuvent consommer de grandes quantités de chenilles, qu'ils repèrent grâce à leur odorat et à leur vue très développés. Les araignées sont bien connues pour être des mangeuses de papillons. Elles ne sont cependant pas les plus destructrices. Les lézards sont eux aussi très rapides et très discrets. Ils attaquent leurs proies par surprise, lorsqu'elles passent à leur proximité. Les papillons peuvent être victimes de nombreux parasites. Ce sont le plus souvent des mouches ou des guêpes qui pondent leurs œufs à l'intérieur du corps des jeunes chenilles. Il arrive aussi que les chenilles ou les papillons soient victimes de maladies ou de champignons.<o:p></o:p>

    Vie du papillon : La métamorphose de la chenille au papillon est un des plus incroyables prodiges du règne animal. Dénommée nymphose, elle s’effectue dans l’organisme même de la chrysalide. Tout commence à l’abri d’une feuille ou dans le creux d’un arbre. La femelle pond ses œufs sur une plante hôte qui lui sert à la fois d’abri et de nourriture pour les chenilles.

    Le développement embryonnaire dure entre une et deux semaines. La coque de l’œuf est appelée chorion. Quand le développement embryonnaire est terminé, c’est l’éclosion. La chenille grignote le chorion de son œuf avec ses mandibules, découpe un cercle et passe la tête. Elle se tortille dans tous les sens pour sortir de sa prison. A force de se nourrir, une chenille multiplie son poids par 1 000 ou 3 000. La cuticule qui enveloppe son corps devient trop étroite ce qui l’a contraint à muer. Elle gonfle la partie antérieure de son corps pour faire éclater la cuticule et se séparer de son ancienne peau. La période qui sépare deux mues est appelée un stade larvaire. Au cours de sa croissance qui, selon les espèces, peut durer de quelques semaines à quelques années, une chenille passe généralement par quatre ou cinq stades larvaires. La plupart des chenilles typiques peuvent produire et filer de la soie. Quand les chenilles ont terminé leur développement, elles effectuent une dernière mue qui fera d’elles des chrysalides. Ce stade est appelé « stade nymphal ».C’est le stade le plus vulnérable dans la vie d’un papillon. Ce stade diffère d’une espèce à l’autre. Les espèces qui se sont développées à l’intérieur de la plante hôte y restent généralement le temps de se nymphoser.
    Mais, certaines familles de papillons se tissent un cocon de soie. On en trouve de formes et de tailles très variées. D’ailleurs, la chenille du bombyx du mûrier est élevée en captivité et la soie qu’elle produit récoltée en quantité industrielle. Après plusieurs jours, voire plusieurs mois, selon les espèces, les premiers attributs de transformation émergent. Le papillon émerge alors et expulse les déchets accumulés par l’abdomen pendant la nymphose. Cette déjection ressemble à une goutte de sang : c’est le méconium.<o:p></o:p>

    Autre : Les papillons mâles de jour ont des couleurs plus éclatantes que leurs femelles. Les papillons mâles de nuit portent des antennes plus développées. La plupart des femelles, dont l’abdomen est alourdi par les œufs, sont de taille supérieure aux mâles. Pour s’envoler, les papillons ont besoin d’augmenter leur température corporelle. Pour cela, les papillons de nuit font vibrer leurs ailes alors que les papillons diurnes se servent de l’énergie du soleil. Le morosphynx vole à une vitesse de 54 Km/h ! Les papillons de nuit maintiennent leur trajectoire en se repérant à la position de la Lune ou en se guidant grâce au parfum distillé par les plantes à floraison nocturne comme le chèvrefeuille ou le tabac. Il existe environ 200 espèces de papillons migratrices. La plus célèbre est le Monarque, un Nymphalidé migrant chaque année à travers le continent américain. En trois mois, ils parcourent plus de 3 000 Km à raison de 20 à 30 km par jour. Ils hibernent sur des eucalyptus à la frontière du Mexique et de la Californie puis ils entreprennent au printemps de voler jusqu’à la côte est du Canada.

    En Europe, ces migrations concernent des espèces comme la belle dame, le morosphynx ou le lambda. Si certains individus volent en solitaire, d’autres se déplacent en groupe ; des milliards d’individus peuvent alors être observés.

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    1-Présentation<o:p></o:p>

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    Papillon, insecte caractérisé par leur ailes recouvertes d'écailles finement imbriquées comme les tuiles d'un toit, formant l’ordre des lépidoptères en connaît à l’heure actuelle plus de 160 000 espèces.

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    2-Morphologie et Anatomie <o:p></o:p>

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    2.1  Caractéristiques générales <o:p></o:p>

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    Le corps des papillons, comme celui de tous les autres insectes, est divisé en trois parties : tête, thorax et abdomen. La tête porte une paire d’yeux composés, une paire d’antennes bien visibles et des pièces buccales de type suceur, formées d'un long tube enroulé en spirale appelé trompe. Le thorax porte deux paires d’ailes, constituées d’écailles qui sont en fait des poils modifiés plus ou moins élargis et aplatis, et trois paires de pattes. L’abdomen est percé de petits trous, les stigmates, qui sont les orifices des trachées (organes de la respiration), par lesquels se font les échanges respiratoires.

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    2.2  Papillons de jour et de nuit <o:p></o:p>

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    Les papillons de jour et les papillons de nuit se distinguent non seulement par leur mode de vie (diurne ou nocturne), mais aussi par leur morphologie.

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    Les papillons de jour ont de longues antennes fines terminées en massue. Leurs ailes, très grandes proportionnellement au corps, sont souvent de couleurs chatoyantes et jointes verticalement sur le dos au repos. La plupart du temps, le corps est mince.

    Les papillons de nuit ont des antennes plumeuses ou en forme de double peigne. Leurs ailes, dont les colorations sont généralement moins vives que celles des papillons de jour, sont repliées horizontalement et vers l’arrière au repos, leurs ailes ne se touchant jamais. Enfin, leur corps est le plus souvent plus court et plus trapu que celui des papillons de jour.

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    3-Habitat<o:p></o:p>

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    De nombreuses espèces de papillons sont inféodées à une espèce végétale. En raison de cette contrainte, la répartition de ces papillons est souvent liée à celle de leur plante hôte. D'autres espèces, en revanche, sont plus opportunistes. À l'arrivée de l'hiver, les adultes de certaines espèces migrent vers des contrées plus clémentes. Ainsi, le monarque d'Amérique du Nord hiverne au Mexique, ce qui représente un voyage de plusieurs milliers de kilomètres.

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    4-Régime Alimentaire<o:p></o:p>

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    Les papillons adultes se nourrissent de toutes sortes de substances plus ou moins liquides qu'ils aspirent par leur trompe : nectar, pollen, fruits en décomposition, cadavres, fumier, urine et diverses sécrétions végétales et animales. La plupart des espèces recherchent activement le nectar des fleurs, transportant ainsi le pollen de plante en plante et jouant un rôle important dans la reproduction végétale. La longueur de la trompe est très variable : celle du sphinx du liseron mesure 15 cm, alors qu'elle peut être très courte, voire absente chez quelques espèces primitives (elles sont alors remplacées par des mandibules grâce auxquelles le papillon broie le pollen).

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    Les chenilles (formes larvaires), dotées de pièces buccales de type broyeur, consomment des végétaux, chaque espèce vivant sur quelques plantes spécifiques, dans certains cas une seule. Les chenilles des piérides*, qui s’attaquent aux crucifères* cultivées, peuvent être de redoutables ravageurs des cultures.

    *piérides : petit papillon diurne de la grande famille des piéridés, dont les ailes arborent les couleurs jaune, blanche et parfois rouge.<o:p></o:p>

    *crucifères : grande famille de plantes herbacées à la sève piquante, importante en raison des nombreuses plantes alimentaires qu'elle renferme.<o:p></o:p>

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    5-Défense contre les Prédateurs <o:p></o:p>

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    Les couleurs et les dessins des ailes des papillons peuvent les protéger contre les prédateurs. Ainsi, certaines espèces possèdent des taches mimant des yeux, destinées à effrayer les éventuels agresseurs. C’est le cas, par exemple, du grand paon de nuit et du paon de jour. Parfois, la coloration peut être telle que les papillons se confondent avec leur environnement (sol, écorce, fleur, feuille, etc.). Ces couleurs, dites cryptiques, assurent un camouflage efficace.

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    D'autres papillons adoptent la stratégie inverse : ils se parent de couleurs vives pour être bien visibles de leurs prédateurs. Ces couleurs fonctionnent alors comme des signaux d'avertissement indiquant que les papillons qui les portent sont toxiques. Ce sont souvent des taches jaunes, orange ou rouges sur fond noir. Les prédateurs apprennent vite à ne pas les toucher. D’autres encore, bien que totalement inoffensifs, ont adopté les mêmes colorations que les espèces toxiques. C’est le cas du viceroi, dont les motifs sont identiques à ceux du monarque (bien que la forme de leurs ailes soit différente).

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    6-Cycle Biologique<o:p></o:p>

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    Les papillons subissent une métamorphose complète et leur cycle de vie comporte quatre stades : l'œuf, la larve ou chenille, la nymphe ou chrysalide, et l'adulte ou imago.

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    Chez les papillons nocturnes, les femelles sécrètent des substances chimiques, ou phéromones, que les mâles peuvent repérer à plusieurs kilomètres grâce à leurs antennes très sensibles. Après l'accouplement, les femelles pondent, selon les espèces, de quelques œufs à plusieurs milliers. Lorsque les chenilles éclosent, elles commencent par manger la coquille de leur œuf. Ensuite, elles sont très souvent herbivores, et spécialisées dans la consommation d'une plante bien précise. Toutefois, certaines sont carnivores. Leur corps est mou, cylindrique et possède cinq paires de fausses pattes outre les trois paires de vraies pattes situées sur le thorax. Elles muent en général quatre ou cinq fois avant de passer au stade de nymphe.

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    6.1  De la chenille à la chrysalide <o:p></o:p>

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    Les chenilles de papillons nocturnes s'enroulent dans un cocon de soie sécrétée par des glandes spécifiques : les glandes séricigènes, qui sont des glandes salivaires modifiées. Le ver à soie, ou bombyx du mûrier, peut produire un fil de soie long de plus de 1 km. Les chenilles de papillons diurnes, en revanche, ne construisent pas de cocon : la chrysalide reste à l'air libre.

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    La majorité des espèces passe l'hiver sous forme de nymphes. Le développement est alors stoppé ; c'est la diapause. Cependant, certaines hibernent au stade adulte, comme le paon de jour et le citron.

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    6.2  De la nymphe à l'adulte <o:p></o:p>

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    Pendant le stade nymphal, le corps se transforme totalement, les organes internes sont réorganisés et les structures externes propres aux adultes se développent : c'est la métamorphose. Les ailes apparaissent, ainsi que de nouvelles antennes et de nouvelles pièces buccales.

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    7-Origine et Evolution<o:p></o:p>

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    On connaît peu de fossiles de papillons. Les plus anciens fossiles de lépidoptères sont datés de quelque 190 millions d’années. Deux papillons de nuit primitifs de plus de 70 millions d'années ont été découverts dans de l'ambre du crétacé. Ces espèces fossiles sont proches de celles que nous connaissons actuellement. Leur évolution s’est principalement faite au niveau de la forme de la trompe, en fonction de l’évolution des corolles des fleurs butinées.

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    8-Diversité et Classification <o:p></o:p>

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    Les papillons constituent l'ordre des lépidoptères de la sous-classe des insectes (classe des hexapodes), habituellement divisé en trois grands groupes : les papillons de jour forment celui des rhopalocères, les papillons de nuit celui des hétérocères, tandis que les microlépidoptères groupent différents papillons de petite taille, plus ou moins primitifs, dont les mites. L’envergure des papillons varie de quelques millimètres pour certains microlépidoptères à 20 cm pour le morpho, papillon diurne des régions tropicales du continent américain.

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    Les papillons de jour les plus connus en Europe sont le tabac d'Espagne, le vulcain, le grand porte-queue (ou machaon) et le paon du jour; la superbe isabelle, menacée de disparition, ne se rencontre plus qu’en quelques points des Pyrénées et des Alpes. L’un des premiers papillons à paraître au printemps sont les petits citrons à la magnifique robe jaune d’or. Sur le continent nord-américain, on trouve notamment le monarque, connu pour ses longues migrations.

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    Parmi les papillons de nuit, citons la phalène du bouleau, les sphinx, dont le sphinx tête-de-mort et le sphinx gazé, le bombyx du chêne et le grand paon de nuit. On trouve, à Madagascar, un grand papillon de nuit magnifiquement coloré, dont les ailes postérieures se prolongent par deux longues « queues » : le papillon comète, (15 cm d’envergure). Très recherché par les amateurs, il est devenu fort rare ; son caractère endémique le rend particulièrement vulnérable.


    Phasme<o:p></o:p>

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    Généralités :<o:p></o:p>

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    Nom : Phasme (un)

    Embranchement : Chordés

    Sous-embranchement : Vertébrés

    Classe : Insectes

    Sous- classe : Ptérygotes

    Infra-classe : Néoptères

    Ordre : Phasmides

    Taille : Certaines espèces peuvent atteindre plus de 30 cm.

    Poids : En dizaines de grammes.

    Nourriture : Les phasmes sont des insectes herbivores, plus précisément phytophages (se nourrissant de feuilles)

    Milieux : On trouve trois espèces sur le territoire français métropolitain, essentiellement dans la moitié sud du pays, et le long du littoral Atlantique. La majorité des espèces a une distribution tropicale et équatoriale (Asie, Amérique et Océanie). Ils sont plus rares en Afrique continentale. On trouve notamment de nombreuses espèces dans les départements d'outre-mer, notamment en Guyane française.

    Défense : Parmi les stratégies de défense, autre que le mimétisme, les phasmes utilisent parfois l’autotomie c’est-à-dire qu’ils s’amputent volontairement de la patte saisie par un prédateur. Si le phasme est en danger, ou poursuivi par un prédateur il peut allonger ses pattes le long de son thorax et se mettre droit. Il va se mêler aux herbes ou aux branches. Cette conduite s'appelle : Le phénomène de catalepsie.

    Reproduction : Les phasmes pondent des œufs de manière régulière à partir du moment où ils sont au stade adulte, les femelles pondent en moyenne 2 à 3 œufs par jour (fortement variable selon les espèces). La reproduction peut être sexuée, mais peut également se faire par parthénogenèse (multiplication à partir d'un gamète femelle non fécondé) thélytoque, sans fécondation, ne donnant naissance qu'à des femelles. Ainsi, pour certaines espèces, aucun mâle n'a encore été trouvé, son inexistence étant possible.<o:p></o:p>

    Néanmoins, chez les phasmes rien n’est simple et hormis la reproduction sexuée classique et la parthénogenèse thélytoque , l’étude du groupe Bacillus, a montré l’existence de 3 modes reproductifs supplémentaires que sont l’androgenèse, (l’œuf ne contient que le génome mâle et on obtient des mâles et des femelles), la gynogenèse (pour ainsi dire quasiment l’inverse de l’androgenèse mais on n’obtient que des femelles) et l’hybridogenèse (mécanisme particulièrement complexe correspondant à des croisements naturels entre espèces proches).

    Les œufs sont pondus à partir de l’abdomen. La plupart des femelles lâchent ou dispersent leurs œufs en les insérant dans le sol ou en les collant sur des feuilles.<o:p></o:p>

    Temps d’incubation : Environ 2 à 3 mois (variable selon les espèces)<o:p></o:p>

    Durée de vie : La longévité des phasmes femelles est assez brève, de l’ordre de 3 à 6 mois.

    Prédateurs : Leur principaux prédateurs sont des oiseaux, de petits mammifères (Lémuriens, certains rongeurs…), des insectes (Mantes religieuses, fourmis, punaises…), et des araignées.

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    1- Présentation<o:p></o:p>

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    Phasme, insecte appelé aussi insecte-brindille parce qu'il ressemble beaucoup aux brindilles des plantes sur lesquelles vivent la plupart des espèces. Le corps de ces insectes est long et mince, les pattes elles aussi sont comme des bâtons et les ailes sont soit absentes, soit rudimentaires, soit en forme de feuille.


    Pou

     

    Généralités :<o:p></o:p>

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    Nom : Pou (un)

    Embranchement : Chordés

    Sous-embranchement : Vertébrés

    Classe : Insectes

    Sous- classe : Ptérygotes

    Infra-classe : Néoptères

    Ordre : Phtiraptères

    Taille : Quelques millimètres.

    Poids : Moins d’un gramme.

    Nourriture : Certaines espèces se nourrissent de sang humain. Les poux infestant les oiseaux se nourrissent de leurs plumes et de leur peau, et parfois de la peau d'autres animaux.

    Milieux : Les poux infestent les hommes et les animaux, dans les poils, les plumes mais aussi à l’intérieur de l’organisme.

    Reproduction : La femelle pond des œufs, ou lentes qui sont attachés aux cheveux ou poils ou déposés dans les coutures des vêtements. Les femelles pondent environ quinze lentes par jour pendant vingt-cinq jours. Six jour après la ponte, la larve a grossi : elle est devenue un jeune pou, prêt à naître.   <o:p></o:p>

    Temps d’incubation : 6 à 10 jours<o:p></o:p>

    Durée de vie : Un pou vit 6 à 8 semaines.

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    1- Présentation<o:p></o:p>

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    Pou, nom commun de plusieurs espèces de petits insectes aptères (sans ailes). Trois types de poux peuvent infester les êtres humains : le pou du pubis, vulgairement appelé morpion, un insecte au corps large, blanc grisâtre, d'environ 3 mm de long, qui se loge dans les poils de la région pubienne et deux poux minces au corps gris d'environ 3 mm de long, le pou du corps, que l'on trouve sur les vêtements et le pou de la tête que l'on trouve dans les cheveux. Le pou du corps est vecteur de plusieurs maladies. Les poux se logeant chez les animaux domestiques sont le pou du cochon, le pou du cheval, deux espèces de poux du bétail et le pou du chien.

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    Les mallophages, appelés poux des oiseaux, diffèrent des vrais par leurs pièces buccales broyeuses plutôt que piqueuses-suceuses. Le pou du poulet est une espèce d'environ 3 mm de long, fréquente chez la volaille. Plusieurs autres espèces sont parasites des dindes et des pigeons.


    Puce<o:p></o:p>

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    Généralités :<o:p></o:p>

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    Nom : Puce (une)

    Embranchement : Arthropodes

    Sous-embranchement : Hexapodes

    Classe : Insectes

    Sous-classe : Ptérygotes

    Infra-classe : Néoptères

    Ordre : Aphaniptères

    Taille : L'adulte mesure de 2 à 6 mm de long (et peut même aller jusqu'à 8mm)

    Nourriture : Elles se nourrissent du sang des mammifères et des oiseaux qu’elles infectent.

    Milieux : Leur répartition est mondiale, aucun continent n'est épargné.

    Reproduction : Elles pondent leurs œufs sur les tapis, les rideaux, les ordures et dans une infinité d'autres endroits favorables à leur développement.

    Temps d’incubation : Les œufs éclosent après six à douze jours<o:p></o:p>

    Durée de vie : Les adultes vivent environ 10 mois en fonction des conditions et des espèces.

    Petit : Les œufs donnent naissance à des larves dotées de pièces buccales piqueuses. Après quelques jours, pendant lesquels elles se nourrissent de déchets organiques, les larves tissent un cocon qui marque le début du stade nymphal. Une puce adulte émerge du cocon après quelques semaines.

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    1- Présentation<o:p></o:p>

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    Puce, insecte aptère (sans ailes) de petite taille, suceur de sang. Les puces adultes sont des parasites externes qui se nourrissent du sang de leurs hôtes (Homme, mammifères et quelques oiseaux).

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    Son corps est large et relativement plat. Sa tête est dotée d'antennes courtes et de pièces buccales piqueuses-suceuses. Ses yeux sont minuscules, voire absents, et ses pattes, longues et puissantes, sont parfaitement adaptées au saut.

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    Plusieurs espèces de puces infestent les animaux de compagnie. Les puces du chien et du chat sont les deux espèces les plus communes. Toutes deux sont également parasites des humains, des volailles et du bétail. La puce humaine a une répartition mondiale. Toutes les puces sont l'hôte intermédiaire d'un autre parasite, le ver solitaire du chien. Les œufs du ver sont ingérés par les puces et commencent leur développement. Si un animal ou une personne avale accidentellement une puce infectée, le ver solitaire se développera dans le nouvel hôte. Sous les tropiques et en Europe, les puces du rat sont d'importants vecteurs de la peste. L'eczéma des chiens est souvent associé à la présence de puces.

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    On lutte contre les puces en rendant les lieux de ponte impropres à la vie larvaire et en détruisant les adultes. Pour éliminer les puces adultes, il faut laver l'animal qui les héberge au savon noir ou le traiter avec des insecticides ou de la vaseline. Ces produits doivent être employés avec circonspection pour éviter les effets secondaires toxiques.


    Puceron<o:p></o:p>

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    Généralités :<o:p></o:p>

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    Nom : Puceron (un)

    Embranchement : Arthropodes

    Sous-embranchement : Hexapodes

    Classe : Insectes

    Sous-classe : Ptérygotes

    Infra-classe : Néoptères

    Ordre : Homoptères

    Famille : On distingue trois familles, les Phylloxeridae, les Adelgidae et les Aphididae.

    Taille : Leur taille varie d'un à dix millimètres de long.

    Nourriture : Ils se nourrissent de la sève des végétaux.

    Milieux : Les pucerons vivent dans le monde entier sur les végétaux.

    Reproduction : Le mode de reproduction varie également, certaines générations étant sexuées et d’autres se reproduisant par parthénogenèse*. La femelle pond ses oeufs sur une plante et ils passent là, tout l'hiver pour éclore au printemps suivant.

    * parthénogenèse : La parthénogenèse est la multiplication à partir d'un gamète femelle non fécondé.<o:p></o:p>

    Durée de vie : La vie d’un puceron est très courte.

    Prédateurs : Ses ennemis sont, la coccinelle, la guêpe, l'araignée et la mésange.

    Autre : La plupart des femelles nées par parthénogenèse n’ont pas d’ailes ; quand une génération ailée apparaît, il y a migration vers d’autres plantes. Tout comme pour plusieurs autres insectes nuisibles, le savon liquide mélangé à de l'eau, constitue le moyen le plus facile de garder les pucerons hors des plate bandes.

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    1- Présentation<o:p></o:p>

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    Pucerons ou aphidiens, petits insectes parasites des végétaux, se fixant sur leurs racines, tiges et feuilles. Les pièces buccales, de type suceur et piqueur, sont constituées de quatre longs stylets pointus situés à l’intérieur d’une trompe. Les pucerons peuvent sécréter, par l’anus, une substance très appréciée des fourmis et autres insectes, le miellat. L’abdomen porte souvent une paire de tubes, appelés cornicules, qui rejettent des gouttelettes de cire et des phéromones d’alarme.

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    Le cycle biologique sur une année est complexe : il comprend plusieurs générations, certaines avec des ailes, d’autres aptères, les unes vivipares et les autres ovipares. L’hivernation se passe sous la forme d’un œuf fécondé, mais certaines espèces sont encore actives pendant la saison froide, surtout si les températures sont douces.

    <o:p> </o:p>

    Les pucerons causent de gros dégâts aux cultures. Ils s’attaquent en particulier aux navets, choux, pommes de terre, ou encore aux pommiers, poiriers, rosiers et à la vigne.

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    Un certain nombre d’espèces sont des prédateurs des pucerons, et donc des auxiliaires de l’agriculture. Les plus connues sont les coccinelles.


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  • *S*

    Liste : sauterelle ; scarabée ;


    Sauterelle<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p>

    <o:p></o:p>

     

    Généralités :<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Nom : Sauterelle (une)

    Embranchement : Arthropodes

    Sous-embranchement : Hexapodes

    Classe : Insectes

    Sous-classe : Ptérygotes

    Infra-classe : Néoptères

    Ordre : Orthoptères

    Famille : Tettigoniidés

    Taille : Les sauterelles adultes ont une longueur de 3 à 13 cm.

    Nourriture : Les sauterelles se nourrissent principalement de végétaux

    Milieux : Elles sont réparties dans les régions tempérées et tropicales.

    Sens : L’organe auditif des sauterelles est situé sur leurs pattes antérieures.

    Reproduction : Les femelles pondent généralement dans des buissons ou sur l’écorce des arbres. Les jeunes ressemblent aux adultes, mais sont dépourvus d’ailes.

    Temps d’incubation : <o:p></o:p>

    Durée de vie :

    Petit : On peut compter cinq ou six stades larvaires. Les immatures ressemblent beaucoup aux adultes, mais sans ailes, ni organes reproducteurs. Chez les espèces aux ailes développées, les ailes croissent graduellement. Après une série de mues, la mue imaginale donne un adulte ailé.

    Cri : Seuls les mâles émettent un « chant ». Il s’agit en fait d’une stridulation qui se traduit par un bruit incessant. En effet, les mâles possèdent un appareil stridulant à la base des ailes

    Autre : La magicienne dentelée devient de plus en plus rare à cause de la destruction de son biotope. Incendies des forêts méditerranéennes et urbanisation de cette zone ont provoqué un dramatique déclin des populations. En France, on ne connaît pas le mâle de cette espèce. En effet, la reproduction résulte de la parthénogenèse, c’est-à-dire que les œufs se développent sans fécondation, donnant ensuite naissance à des femelles.
    Un seul mâle a été découvert, à ce jour, en Suisse.

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    1- Présentation<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Sauterelle, insecte sauteur aux longues et puissantes pattes postérieures.

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    Les sauterelles peuvent causer d’importants dégâts aux cultures. Certaines sauterelles sont considérées comme un mets de choix dans de nombreux pays.

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    2- Caractéristiques<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Certaines espèces changent de couleur en fonction de la saison : elles sont vertes à certaines époques, rouges ou brunes à d’autres. Elles sont caractérisées par de fines antennes, plus longues que leur corps. Les sauterelles sont apparentées aux grillons, et les mâles produisent les mêmes sons stridents que ces derniers, grâce à un organe situé sur les ailes antérieures. Les femelles de plusieurs espèces peuvent également produire des sons.


    Scarabée<o:p></o:p>

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    Généralités :<o:p></o:p>

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    Nom : Scarabée (un)

    Embranchement : Chordés

    Sous-embranchement : Vertébrés

    Classe : Insectes

    Sous- classe : Ptérygotes

    Infra-classe : Néoptères

    Ordre : Coléoptères

    Famille : Scarabidés

    Taille : Il peut atteindre une longueur de 15 cm.

    Poids : En gramme.

    Nourriture : Selon les espèces les scarabées se nourrissent d’excréments d’animaux, de feuilles de fruits. Mais certaines espèces sont nécrophages.

    Milieux : Les scarabées vivent dans le monde entier et on

    Défense : Il se défend avec ses pinces.

    Sens : Les bousiers ont un odorat développé.

    Reproduction : Selon les espèces, la femelle creuse un trou pour déposer ses œufs ou utilise les excréments d’animaux pour les stocker.

    Temps d’incubation : Les oeufs éclosent en deux semaines environ.<o:p></o:p>

    Petit : Les larves nouvellement écloses se nourrissent de petites racines dans les 5 à 10 cm supérieurs du sol, si l’humidité est suffisante. Dans les sols cultivés, elles s’enfouissent parfois jusqu’à 25 ou même 30 cm. L’hiver, s’il n’y a pas de neige, les larves peuvent mourir. Lorsque le sol se réchauffe au printemps, les larves remontent vers la surface et s’y nourrissent pendant 3 ou 4 semaines avant d’amorcer le stade nymphal à la fin de mai et au début de juin. Les adultes sortent du sol de la fin juin à la mi-juillet et ravagent fortement le feuillage des endroits ensoleillés durant 30 a 45 jours. Des températures voisines de 21 degrés celcius et une humidité relative de 60% sont des conditions idéales pour l’envolée des scarabées adultes. Les vols cessent dès que la température dépasse 35 degrés celcius et que l’humidité est supérieure à 60%.

    Autre : Historiquement, le scarabée était considéré comme un animal sacré par les anciens Égyptiens, qui voyaient en lui un symbole d'immortalité.

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    1- Présentation<o:p></o:p>

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    Scarabée, nom générique de plusieurs espèces de grands insectes coléoptères de couleur vive, dont plus de douze mille espèces ont été décrites dans le monde. Étonnants par leur coloration brillante et leur grande taille, les scarabées sont remarquables par les diverses cornes et protubérances qu'ils portent sur la tête ou le thorax. Celles des mâles de nombreuses espèces sont utilisées dans les combats. Les scarabées sont divisés en deux groupes, les bousiers détritivores qui se nourrissent de plantes en décomposition et les hannetons qui se nourrissent de jeunes plantes. Toutes les espèces possèdent des antennes qui servent d'organes des sens. Les bousiers pondent leurs œufs dans des tas de bouse sur lesquels les jeunes se nourrissent. D'autres espèces, comme les phyllophages mangeurs de feuilles, déposent leurs œufs blancs dans le sol.


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  • *T*

    Liste : taon ; termite


    Taon<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p>

    <o:p></o:p>

     

    Généralités :<o:p></o:p>

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    Nom : Taon (un)

    Embranchement : Arthropodes

    Classe : Insectes

    Ordre : Diptères

    Sous-ordre : Brachycères

    Famille : Tabanidés

    Genre : Les taons de grande taille sont classés dans le genre Tabanus. Les petits taons appartiennent au genre Chrysops.<o:p></o:p>

    Taille : 1 à 3 cm en moyenne.<o:p></o:p>

    Poids : Poids en gramme.

    Nourriture : Les femelles ont des pièces buccales courtes, de type piqueur-suceur. Elles se nourrissent du sang d'animaux. Les taons mâles ne piquent pas et se nourrissent du nectar des fleurs.

    Milieux : Les taons vivent dans tous les pays du monde.<o:p></o:p>

    Reproduction : Les femelles pondent leurs œufs en été sur des plantes aquatiques, dans des eaux stagnantes ou courantes, sur des végétaux ou des pierres, voire en milieu aérien humide.

    Larve : Les larves tombent sur le sol humide ou dans l'eau après l'éclosion, et se nourrissent de petits animaux ou d'insectes. Elles hibernent et passent le printemps à l'état de nymphes. Les adultes émergent en juin. Il y a de 7 à 9 stades larvaires, et un stade nymphal aboutissant à l'adulte.

    Autre : Les petits taons peuvent être les vecteurs de certaines maladies qu'ils transmettent aux mammifères et à l'Homme, en particulier la tularémie et l'anthrax.

    Leur piqûre laisse à la surface de la peau une goutte de sang susceptible d'attirer d'autres mouches, source d'énervement pour les animaux. Les tabanidés ont aussi un rôle spoliateur important, les femelles peuvent prélever jusqu'à 0,7 gramme de sang, provoquant des retards de croissance et des baisses de production laitière.

    Chez certaines personnes, la piqûre passe totalement inaperçue, par contre, en terrain allergique, il en va tout autrement. Certaines personnes ont un peu d’urticaire, mais il existe des cas où il apparaît une boursouflure de plus d'un centimètre d'épaisseur et de plusieurs centimètres de diamètre. Pour les boutons d'urticaire, un peu de vinaigre suffit à calmer les douleurs, mais en terrain sensible les corticoïdes et/ou les anti-histaminiques s'imposent, et dans des cas extrêmes, un choc anaphylactique peut se produire. Si la personne piquée semble souffrir ou si elle présente des difficultés respiratoires, voyez immédiatement un médecin ou service d'urgence. Il est à noter que les antibiotiques sont sans effet.

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    1- Présentation<o:p></o:p>

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    Taon, nom commun à plus de deux mille espèces de mouches piqueuses aux petites antennes.

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    Bon nombre d'entre eux sont de grande taille, avec une large tête, un corps plat et des yeux composés très colorés.


    Termite<o:p></o:p>

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    Généralités :<o:p></o:p>

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    Nom : Termite (une)

    Embranchement : arthropodes

    Super-classe : hexapodes<o:p></o:p>

    Classe : insectes                                 <o:p></o:p>

    Sous- classe : ptérygotes

    Infra-classe : néoptères

    Super-ordre : Exoptérygotes

    Ordre : Isoptères

    Famille : On distingue une famille primitive, les mastotermitidés et les termites champignonnistes appartiennent à la famille des macrotermitidés. Les autres termites appartiennent à diverses familles.

    Genre : Mastotermes pour les mastotermitidés, Bellicositermes, qui construisent les termitières cathédrales, pour les macrotermitidés mais aussi le genre Reticulitermes.

    Taille : Quelques centimètres mais plus selon les castes et les espèces. Chez le termite du Natal, la reine est longue de 13 cm.

    Poids : Moins d’1 gramme à quelques grammes.

    Nourriture : Les termites mangent surtout du bois, produit complexe dont les deux principaux constituants sont la cellulose et la lignine. En fait, ils se nourrissent plus particulièrement de cellulose, et peuvent attaquer puis digérer tout ce qui en contient, comme le papier.

    C'est la raison pour laquelle les termites ravagent aussi bien les charpentes des maisons que les livres des bibliothèques. C'est ainsi qu'au début du siècle une espèce de termite, le termite de Saintonge, a dévoré une partie des archives de la ville de La Rochelle. De même, en Afrique, les statues en bois datant de plus de cent ans sont rares : certains pensent que c'est parce qu'elles sont dévorées par les termites.

    Milieux : La majorité habite les régions tropicales. Certaines termites colonisent cependant les régions tempérées. Ainsi, on dénombre quatre espèces vivant en France.

    Défense : Quand un danger se présente, ils accourent en masse et frappent l'air en tous sens pour atteindre l'ennemi. Mais, étant donné qu'ils sont aveugles, leur efficacité est très relative.

    Sens :

    Reproduction : La reproduction est en principe assurée par une reine et un roi. La majorité des autres individus sont des immatures, qui participent aux tâches sociales tout en conservant la possibilité de se développer plus tard en ailé ou en soldat. Les ailés quittent le nid pour fonder, après avoir formé des couples et s'être séparés de leurs ailes, de nouvelles colonies dont ils deviendront les reproducteurs.

    Durée de vie : La reine chez les termites Natal vit certainement jusqu’à plus de trente ans.<o:p></o:p>

    Petit : À l'éclosion, la larve qui sort de l'œuf possède déjà la plupart des caractères des adultes, sauf les ailes et les organes reproducteurs, qui se formeront progressivement. Il n'existe donc pas de stade nymphe immobile comme chez les insectes à métamorphose complète.

    Autre : Les mastotermitidés présentent une particularité unique dans le règne animal : il possède des spermatozoïdes munis, chacun, d'une centaine de flagelles. Une conséquence chimique de la digestion de la cellulose par les termites est la formation de méthane. On en estime la production à 30 millions de tonnes par an (à titre de comparaison, les ruminants en libèrent environ dix fois plus). Le méthane est, avec le gaz carbonique, l'un des responsables de l'effet de serre. Les termites ont ainsi une part de responsabilité, bien que faible, dans le réchauffement de la Terre. Certaines reines termites, comme celle de Natal pondent jusqu’à 30 000 œufs par jour.

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    1- Présentation<o:p></o:p>

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    Termite, insecte vivant en société dans des nids appelés termitières. On en connaît près de 20 000 espèces, dont la majorité habite les régions tropicales. Certains termites colonisent cependant les régions tempérées. Ainsi, on dénombre quatre espèces vivant en France. Les termites sont parfois appelés « fourmis blanches » car, vivant dans l'obscurité, ils sont souvent de couleur blanchâtre. Mais, en réalité, ce nom ne leur convient pas, car leur ressemblance avec les fourmis est très superficielle. En fait, les deux groupes n'ont rien en commun, à l'exception de la vie en société.

    <o:p> </o:p>

    Les termites sont des insectes à métamorphose incomplète, qui ont quatre ailes, à peu près identiques. Ce sont des insectes très anciens apparus au trias (au début de l'ère secondaire) et qui n'ont plus guère évolué depuis l'ère tertiaire. Les termites fossiles conservés dans l'ambre ressemblent en effet beaucoup aux espèces actuelles.

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    2- Anatomie et développement<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Les termites appartiennent au vaste ensemble des insectes sans métamorphose.

    Les termites ont des pièces buccales de type broyeur qui leur permettent de consommer des aliments durs, comme le bois.

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    Certains possèdent deux paires d'ailes membraneuses et à peu près semblables entre elles. Elles sont transparentes et parcourues par un réseau régulier de nervures*. Les ailes sont plus longues que le corps et se superposent à plat, au repos, sur le dos de l'insecte.

    *nervure : réseau saillant formant l'armature, par exemple, d'une aile d'insecte.<o:p></o:p>

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    3- Vie sociale <o:p></o:p>

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    Les sociétés de termites réunissent un nombre variable d'insectes, de quelques centaines à plusieurs millions selon les espèces. Une caractéristique commune à tous les termites est de mener une vie sociale d'une grande complexité. Comme chez les autres insectes sociaux (abeilles, guêpes, fourmis), il existe plusieurs castes*.

    *castes : des individus de taille et d'aspect différents jouent des rôles divers dans la vie de la société.

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    3.1- Reine et roi<o:p></o:p>

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    La caste des sexués comprend un mâle et une femelle (le roi et la reine) qui forment le couple royal. Ils ont une seule fonction : assurer la reproduction et la croissance de la société. Ce sont les seuls à posséder des ailes. Toutefois, ils les coupent au moment de la fondation de la termitière.

    <o:p> </o:p>

    Chez beaucoup d'espèces, la reine est pourvue d'un abdomen énorme, bourré d'œufs, ce qui la rend incapable de se déplacer. Elle est constamment nourrie et nettoyée par les termites ouvriers qui, en outre, recueillent les œufs dès qu'ils sont pondus. Le mâle est capable de se déplacer, mais reste cependant à côté de la reine.

    <o:p> </o:p>

    3.2-  Ouvriers <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Les ouvriers sont dépourvus d'ailes. Leurs yeux sont peu développés, voire absents. Ils sont plus petits et vivent moins longtemps que les sexués. Ils assurent tous les travaux, en particulier la recherche de la nourriture, la construction et l'entretien du nid. Les ouvriers sont seuls capables de se nourrir. Ils alimentent les termites des autres castes, de même que les larves, en régurgitant des gouttes d'aliments digérés. Ce mode d'alimentation entre individus de la même société, tout à fait semblable à celui qui existe chez les fourmis, est appelé trophallaxie. On a pu dire que les ouvriers constituent l'« estomac collectif » de la termitière.

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    3.3- Soldats <o:p></o:p>

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    Les soldats ont une grosse tête, souvent aussi développée que le reste du corps. Certains, comme le termite du Natal, ont de grandes mandibules coupantes. D'autres soldats ont une tête en forme de poire dans laquelle se trouve une grosse glande qui s'ouvre vers l'avant. Elle leur permet de projeter une sécrétion visqueuse dans laquelle l'ennemi s'englue. Ces termites lanceurs de glu ont des mandibules rudimentaires qui ne jouent aucun rôle.

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    3.4- Spécialisation <o:p></o:p>

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    On a longtemps cru que, chez les termites, la différenciation en castes était héréditaire. En réalité, les larves âgées se spécialisent en fonction des besoins de la colonie. Des substances sécrétées par le couple royal, appelées phéromones, permettent d'inhiber* la formation d'autres individus reproducteurs. Ces phéromones, qui sont léchées par les ouvriers lorsqu'ils soignent le roi et la reine, sont transmises avec la nourriture aux autres membres de la colonie. En l'absence de ces substances, après la mort du couple royal, les larves âgées ou les ouvriers subissent un développement rapide de leurs organes reproducteurs et deviennent fertiles.

    Le même type de processus assure la régulation du nombre de soldats de la termitière.

    *inhiber : ralentir.

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    4- Digestion de la cellulose<o:p></o:p>

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    La cellulose est un aliment difficile à digérer. On ne connaît guère que les termites, quelques autres insectes et les ruminants, comme la vache, qui sont capables de l'assimiler. Certains termites, les termites inférieurs, ne la digèrent pas par eux-mêmes. C'est le cas, par exemple, du termite à cou jaune, répandu dans le midi de la France. En fait, ces termites hébergent dans leur panse (une partie renflée du tube digestif) des protozoaires* très particuliers qui digèrent la cellulose et libèrent des substances assimilables. Ces protozoaires sont des flagellés, parfois « géants » (ils peuvent dépasser 1 mm de longueur). Un termite privé de ses flagellés meurt de faim. En retour, le tube digestif du termite offre à ces protozoaires un milieu de vie idéal. Il existe ainsi entre les termites et les flagellés une dépendance réciproque que l'on appelle symbiose.

    *protozoaires : organisme vivant constitué d'une seule cellule.<o:p></o:p>

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    Chez le termite champignonniste, la symbiose se fait avec un champignon du genre Termitomyces. Les termites édifient dans leurs termitières des masses de débris végétaux ayant l'aspect d'éponges, pouvant atteindre 40 cm de long sur 10 cm de large et 7 ou 8 cm d'épaisseur. Ce sont les « meules à champignons », sur lesquelles se développent les champignons. Ceux-ci en dégradent la cellulose et la lignine : les termites se nourrissent alors des substances obtenues à la base de la meule, qu'ils maintiennent constamment en bon état.

    <o:p> </o:p>

    Les termites supérieurs sont capables de digérer la cellulose eux-mêmes grâce à une enzyme* spéciale, la cellulase produite par leur tube digestif.

    *enzyme : protéine qui catalyse de nombreuses réactions chimiques.<o:p></o:p>

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    6- Termitières <o:p></o:p>

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    Les termites fuient la lumière et ne peuvent se passer d'humidité. Ce comportement explique qu'ils vivent dans des nids fermés, dans lesquels l'humidité est toujours élevée et l'obscurité constante.

    <o:p> </o:p>

    Les termitières ont des formes et des structures très variées. Chez certaines espèces tropicales, comme le termite du Natal, ce sont d'énormes constructions appelées termitières cathédrales. Ces monticules peuvent atteindre 6 m de haut, et leur diamètre à la base, jusqu'à 30 m ! La muraille de ces termitières, très dure, est faite d'un mélange de terre et de salive cuit par le soleil. À l'intérieur se trouvent de nombreuses chambres reliées par un réseau complexe de galeries. Au centre de la termitière, la loge royale abrite le couple royal ; autour se trouvent les larves, puis les meules à champignons. La communication avec l'extérieur et la ventilation se fait par des ouvertures que les ouvriers peuvent refermer. Les termites qui partent à la recherche de nourriture ne sortent que la nuit.

    <o:p> </o:p>

    Le termite boussole d'Australie doit son nom à la disposition de ses termitières dont le grand axe est constamment orienté dans la direction nord-sud, ce qui est peut-être un moyen de lutter contre un échauffement excessif.

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    Toutes les termitières ne sont cependant pas aussi complexes. Certaines sont suspendues dans les arbres. Celles des espèces françaises sont souterraines ou creusées dans des souches d'arbres morts.

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    Les termitières hébergent beaucoup d'autres d'insectes, dits termitophiles, que les termites tolèrent dans leur nid. Mais les termites ont également de nombreux ennemis. Les plus acharnés sont les fourmis dont certaines effectuent de véritables massacres à l'intérieur des termitières. Quelques mammifères tropicaux comme l'oryctérope, le pangolin et le fourmilier s'en nourrissent presque exclusivement.

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    7- Importance écologiques<o:p></o:p>

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    Dans la nature, les termites sont les agents les plus actifs de la disparition du bois mort dans les forêts tropicales (ce rôle est également rempli par d'autres insectes et par des champignons dans les forêts tempérées). Les termites, abondants dans les savanes tropicales, sont d'importants remueurs de terre qui interviennent dans la formation des sols. Une termitière cathédrale a un volume qui peut dépasser 3 000 m3. On peut affirmer que tous les sols des savanes africaines ont subi l'action des termites, parfois sur des profondeurs de plusieurs mètres. Les monticules formés par les termitières géantes arrivent, dans des pays comme le Cameroun ou la République centrafricaine, à donner au paysage un relief nouveau sur des centaines de kilomètres.

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    8- Nuisances<o:p></o:p>

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    Les termites sont des insectes considérés comme nuisibles en raison de leur capacité à détruire rapidement tout ce qui renferme de la cellulose (charpentes, meubles, livres, etc.). Le termite de Saintonge était primitivement localisé aux environs de La Rochelle, mais il a peu à peu colonisé les régions voisines. Il cause parfois des dégâts très importants. Le termite lucifuge fait des ravages dans le sud de la France. Il a été introduit accidentellement à Paris où il menace certains quartiers. La capitale s'est d'ailleurs pourvue d'un service technique (section de lutte contre les termites) destinée à lutter contre ces insectes et à prévenir leurs méfaits. L’infestation par les termites touche aujourd’hui près de la moitié du territoire français.

    <o:p> </o:p>

    Devant l’aggravation de la situation, une loi a été votée en 1999 dans le but de limiter la prolifération de ces insectes (notamment, la présence de termites dans un logement doit faire l’objet d’une déclaration par le propriétaire, qui a également l’obligation de prendre des mesures pour leur éradication).


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