• *K*



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  • *L*

    Liste : lamantin ; loutre ;


    Lamantin<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p>

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    Généralités :<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Nom : Lamantin (un)

    Embranchement : Chordés

    Classe : Mammifères

    Ordre : Siréniens

    Famille : Trichéchidés

    Genre : Trichechus<o:p></o:p>

    Taille : Selon l'espèce, les adultes mesurent de 2,5 à 4,5 m de long.<o:p></o:p>

    Poids : Selon l'espèce, ils pèsent entre 200 et 600 voir 800kg.

    Nourriture : Les lamantins sont exclusivement herbivores, non ruminants, et consomment des herbes flottantes ou immergées. Les plantules des palétuviers, des jacinthes d’eau, du Boughour ou des graminées forment ses repas. Malgré le fait qu'il soit un animal diurne, il ne se nourrit apparemment qu'exclusivement la nuit. Les plantes qu'il consomme, contiennent souvent de la silice qui provoque l'abrasion des dents*. Ce phénomène est compensé par un remplacement permanent des dents. Ces plantes aquatiques ont un faible rendement énergétique ce qui explique peut-être que les lamantins ont un taux métabolique très bas, et ne peuvent vivre au dessous de 20 °C.

    *abrasion des dents : usure des dents<o:p></o:p>

    Milieux : Le lamantin de l'Amazone se trouve, comme son nom l'indique, dans le bassin de l'Amazone, le lamantin des Antilles dans le centre de la Floride et le long du golfe du Mexique et des côtes des Antilles, et le lamantin d'Afrique de l'Ouest dans les fleuves de l'Afrique de l'Ouest tropicale.<o:p></o:p>

    Sens : Sa vue est bonne et son ouïe aussi.<o:p></o:p>

    Reproduction : Le mode de reproduction reste encore peu connu, la femelle donne 1 jeune tous les 2 ou 3 ans. Les jumeaux sont rares mais possibles. La maturité sexuelle est de 7 ans.

    Temps de gestation : La gestation dure environ 12 mois.<o:p></o:p>

    Durée de vie : Environ 30 ans

    Cri : Le lamantin doit son nom à son cri plaintif.

    Autre : Les lamantins voyagent tranquillement à une vitesse de 5 à 10km/h mais ils peuvent atteindre une vitesse de 30km/h.

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    1- Présentation <o:p></o:p>

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    Lamantin, nom générique de trois espèces de grands mammifères siréniens.

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    Il évolue en général sur un territoire de petite taille, où il broute des plantes aquatiques, jouant ainsi un rôle non négligeable dans le nettoyage des canaux d’irrigation. Son corps massif, de couleur grisâtre à noire, se termine par une queue aplatie horizontalement et arrondie. Les membres antérieurs sont des nageoires situées près de la tête ; il n'a pas de membres postérieurs externes. C'est un animal lent et maladroit. La tête est petite, avec un museau droit et une lèvre supérieure fendue munie de poils raides. Ils vivent en petits groupes familiaux et parfois en troupeaux de quinze à vingt animaux ; des groupes de cinq cents à mille lamantins de l'Amazone peuvent être observés pendant la saison sèche. Après une gestation de près d'un an, la femelle met au monde en général un seul petit de coloration rosée.

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    L'effectif des lamantins a été réduit par une chasse intensive pour leur peau, leur chair et leur graisse, mais certains pays en ont fait une espèce protégée.


    Loutre<o:p></o:p>

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    Généralités :<o:p></o:p>

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    Nom : Loutre (une)

    Embranchement : Chordés

    Sous-embranchement : Vertébrés

    Classe : Mammifères

    Sous- classe : Thériens

    Infra-classe : Placentaires

    Ordre : Carnivores

    Famille : Mustélidés

    Sous-famille : Lutrinés

    Genre :

    Taille : Selon les espèces, d’environ 75cm à 1.50m

    Poids : Différents selon les espèces. En moyenne 10 à 15kg.

    Nourriture : Elles mangent des poissons et de petits mammifères, des oiseaux, des grenouilles et des écrevisses.

    Milieux : On la trouve dans le monde entier, excepté en Australie, en Nouvelle-Zélande et en Antarctique dans les eaux douces et salées. Les loutres vivent dans des terriers, généralement situés au bord de l'eau et comportant une entrée sous l'eau.

    Défense :

    Sens :

    Reproduction : Loutre de rivière : La maturité sexuelle est très précoce. Un mâle peut se reproduire dès l’âge de 18 mois. Dès que les mâles sont en âge de procréer, ils ne se tolèrent plus et les combats pour la place de dominant peuvent être violents, voire mortels.<o:p></o:p>

    Il n’existe pas vraiment de saison des amours chez la loutre de rivière. Les prétendants s’envoient des messages olfactifs. Quand un mâle veut séduire une femelle, il frappe le sol de sa queue et suit à la trace sa nouvelle conquête. Il s’ensuit des jeux nautiques qui se terminent par l’accouplement, en général dans l’eau, de 20 à 45 minutes. Une fois l’acte accompli, la femelle réintègre son domaine. Elle met bas dans un terrier aménagé appelé « catiche ». La catiche est installée sur une berge et l’entrée est dissimulée sous l’eau. <o:p></o:p>

    Loutre de mer : L’accouplement se fait dans l’eau. Pendant la saison des amours, les couples se laissent flotter à la surface de l’eau. Chaque femelle choisit son partenaire qui se donne un mal fou pour séduire sa belle. Une fois les préliminaires réussis, le mâle se place sous la femelle et s’agrippe à elle avec ses pattes avant. La manœuvre est très délicate et exige plusieurs tentatives. Pour se maintenir en place, il attrape le nez de la femelle entre ses dents. Une fois l’accouplement terminé, le mâle reste souvent plusieurs semaines avec la femelle. Il lui arrive même de la tracter derrière lui pour être certain qu’aucun autre mâle ne viendra lui voler la paternité. La femelle conserve un souvenir cuisant de cette étreinte : un nez mordu et douloureux. Elle ne met au monde qu’un seul petit environ tous les deux ans. <o:p></o:p>

    Temps de gestation : Loutre de rivière : La gestation dure de 60 à 62 jours

    Loutre de mer : En principe la gestation est de 6 mois. Cependant, elle peut être différée jusqu’à un an. L’œuf fécondé reste alors dans l’utérus avant de se fixer contre sa paroi. <o:p></o:p>

    Durée de vie :

    Petit : Loutron de rivière : La femelle donne naissance à 2 ou trois loutrons qui pèsent environ 100 grammes. Le lait de la loutre contient huit fois plus de matières grasses que celui de la vache. Pourtant, la croissance est lente. Les loutrons n’auront que tripler leur poids de naissance à trois semaines. A un mois, ils ouvrent les yeux. Ce n’est que vers 10 semaines, que les jeunes sortent du terrier. Ils sont allaités jusqu’à l’âge de 6 mois bien qu’ils pêchent seuls vers l’âge de 5 mois. Vers 8 ou 9 mois, la mère commence à houspiller ses petits car l'heure de l'indépendance est venue.

    Loutron de mer : Le loutron est déjà couvert de fourrure. Aveugle et dépourvu de dents, il se nourrit en tétant le lait maternel très riche. Sa fourrure, remplie d’air, lui tient chaud et lui permet de flotter quand sa mère doit aller se nourrir. Le reste du temps, elle le promène sur son ventre pour le protéger des prédateurs. C’est un moment difficile pour les bébés. En Californie, plus de la moitié d’entre eux meurent avant d’avoir été sevrés. On ignore pourquoi le taux de mortalité est plus important en Californie qu’en Alaska. Le loutron est également une monnaie d’échange. On a observé des mâles dominants kidnapper le bébé en échange du produit de la pêche de sa mère.

    Menaces : En France, la loutre est protégée depuis 1972. Cependant, le problème est la pollution de son habitat. Pollution et aménagement des cours d’eau entraînent sa disparition progressive. En Europe, on a créé quelques centres d’élevage de loutres où elles peuvent vivre en toute tranquillité.

    Cri : Elle peut aboyer, feuler, éternuer, gémir ou hurler.

    Autre : En Asie, les loutres sont dressées depuis le IXe siècle pour rabattre le poisson dans les filets des pêcheurs. Cette pratique est toujours utilisée, notamment au Bangladesh. Une loutre nage communément à la vitesse de 3 km/h et peut atteindre les 6 km/h. Elle peut atteindre une profondeur de 15 m mais jusqu’à 100m pour les loutres de mer. Celle-ci fait preuve d’une rare dextérité. Elle se sert d’une pierre comme d’un marteau pour casser les coquillages. Elle se sert également de pierres plates comme d’enclumes. Elle s’installe alors sur le dos à la surface de l’eau, pose la pierre sur son ventre, puis abat avec force le coquillage contre le galet. Les loutres passent beaucoup de temps à nager sur le dos.

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    1- Présentation<o:p></o:p>

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    Loutre, mammifère carnivore aquatique. L'espèce commune, répandue en Europe et en Asie, peut atteindre 75 cm, dont la moitié est occupée par la queue. La tête est large et plate, avec des oreilles courtes et arrondies ; le museau arrondi porte des narines latérales en forme de fentes. Les oreilles et les narines peuvent être fermées quand l'animal plonge. La fourrure est châtain, les pattes sont courtes mais puissantes, et les pieds palmés sont munis de griffes. Une espèce similaire se rencontre en Amérique du Nord.


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  • *M*

    Liste : marsouin ; morse ;


    <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p>

    Marsouin<o:p></o:p>

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    Généralités :<o:p></o:p>

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    Nom : Marsouin (un)

    Embranchement : Chordés

    Sous-embranchement : Vertébrés

    Classe : Mammifères

    Sous- classe : Thériens

    Infra-classe : Placentaires

    Ordre : Cétacés

    Sous-ordre : Odontocètes

    Famille : Phocénidés

    Genre : Phocoena

    Taille : Les marsouins mesurent en moyenne 1,50 m de long. Le plus gros est le marsouin de Dall, dont la taille varie entre 1,80 m et 2,30 m.

    Poids : Le poids moyen est de 55 à 65 kg pour les marsouins vivant sur les côtes Nord et Ouest européenne, 30 kg pour ceux vivant dans la mer Noire. Certains individus atteignent 90 kg. Le marsouin de Dall, le plus gros, peut atteindre les 200 kg.

    Nourriture : Le régime alimentaire est composé principalement de poissons mais aussi de crustacés et de mollusques. Il repère leur proie par écholocation.<o:p></o:p>

    Milieux : La plupart des marsouins se rencontrent dans les eaux tempérées et froides de l’hémisphère Nord (sauf le marsouin de Californie, qui fréquente les eaux du golfe de Californie), près des côtes et dans les estuaires ; ils remontent souvent les grands fleuves.

    Reproduction : Les modalités de la reproduction ne sont pas bien connues pour toutes les espèces de marsouins, qui restent des animaux peu aisés à étudier. Les accouplements ont lieu de Juin à Octobre. Le marsouin peut seulement faire un petit. L’allaitement dure de huit mois à deux ans selon les espèces.

    Temps de gestation : La gestation dure de dix à onze mois.<o:p></o:p>

    Durée de vie : On estime la longévité du marsouin à environ 16 ans.

    Petit : Chez le marsouin commun, le jeune à la naissance mesure déjà entre 70 cm et 1 m.

    Cri : On peut le repérer au souffle qui, s'il est rarement visible, émet un bruit sec tel un éternuement.

    Autre : Le marsouin est difficilement approchable car il est timide vis-à-vis des bateaux et il émerge à peine lors de sa respiration. Lorsqu'il chasse, le marsouin remonte 4 fois de suite à 10 à 20 secondes d'intervalles pour respirer, puis plonge 2 à 6 minutes. Lorsqu'il se déplace, ses plongées sont plus courtes et il remonte presque toutes les minutes.

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    1- Présentation <o:p></o:p>

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    Marsouin, cétacé étroitement apparenté aux dauphins, mais plus massif et un peu plus petit, dont on connaît six espèces.

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    2- Caractéristiques physiques<o:p></o:p>

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    Les marsouins ont un corps plus trapu que celui des dauphins. Leur tête est arrondie et dépourvue du bec caractéristique de ces derniers. À l’exception du marsouin de Cuvier, ils possèdent un petit aileron dorsal triangulaire.

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    3- Diversité<o:p></o:p>

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    Ils se groupent généralement en troupes d’une quinzaine d’individus, mais le marsouin de Cuvier vit la plupart du temps en couple.

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    L’espèce la plus répandue, et à l’aire de répartition la plus vaste, reste le marsouin commun, même si ses populations ont beaucoup régressé, notamment en raison des prises accidentelles dans les grands filets dérivants de la pêche industrielle. Aujourd’hui classé parmi les espèces vulnérables, il se rencontre dans l'hémisphère Nord : Atlantique et Pacifique, mais aussi mer Méditerranée et mer Noire. Il mesure de 1,40 m à 1,80 m. Il est noir bleuté sur le dessus, blanchâtre sur le dessous.

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    L’aire de répartition des autres marsouins est plus limitée. Le marsouin de Dall vit dans le Pacifique, depuis le Japon jusqu’au nord. Il est de couleur noire, avec sur le ventre, les flancs et l’aileron dorsal des plages blanches caractéristiques. Le marsouin de Cuvier vit dans les eaux côtières et les estuaires du sud-est et de l'est de l'Asie. Entièrement noir, il est dépourvu d’aileron dorsal.


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    Morse<o:p></o:p>

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    Généralités :<o:p></o:p>

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    Nom : Morse (un)

    Ordre : carnivores<o:p></o:p>

    Classe : mammifère pinnipède* marin

    Pinnipède : groupe de mammifères carnivore dont les ancêtres, terrestres, sont retournés à la vie aquatique, groupant les otaries, les phoques et les morses.

    Famille : odobénidés

    Genre : odobenus<o:p></o:p>

    Taille : Le mâle mesure 3 mètres de long. La femelle mesure de 2,6 à 2,9 mètres de long.

    Leurs défenses peuvent atteindre 90 centimètres de long.

    Poids : Le mâle pèse environ 750 kilogrammes. Toutefois, il peut peser jusqu’à 1300 kilogrammes une fois engraissée au maximum. La femelle pèse 550 kilogrammes.

    Nourriture : Les morses mangent des bénitiers et d’autres mollusques qu’ils retirent de la vase avec leurs longues défenses. Ils avalent aussi des cailloux et des galets pour broyer les aliments dans leurs estomacs.

    Milieux : Les morses habitent l’Arctique. Ils aiment tout particulièrement les banquises où ils passent la majorité de leur journée. On les rencontre au sud de la Baie James, en Alaska et en Sibérie.

    Défense : Les défenses du morse sont composées d’ivoire et forment une arme très dissuasive.

    Elles leur servent aussi bien de pic à glace que de hache.

    Reproduction : À la saison de la reproduction, les morses se réunissent toujours dans les mêmes endroits et les mâles luttent entre eux pour conquérir les femelles. Les mâles essaient d’impressionner celle-ci par des aboiements, des grognements et des sifflements. Si la femelle est impressionnée, elle ira à l’eau où se produira l’accouplement. La femelle aura un petit à deux tous les deux ans. Le petit du morse mesure 1,2 mètre et pèse entre 45 et 70 kilogrammes à la naissance. La saison de reproduction va de décembre à mars.

    Temps de gestation : 15 mois

    Prédateurs : Les ours polaires sont les principaux prédateurs du morse et les hommes le chassent pour ses précieuses défenses d’ivoire, pour sa chair et pour sa graisse. Une chasse excessive a fait décliner très brutalement la population mondiale des morses.<o:p></o:p>

    Autre : Les morses sont très sociables et ils vivent en colonies d’une centaine d’individus. Ils ont l’air lourds et maladroits sur la terre ferme, mais ils sont beaucoup plus gracieux sous l’eau. Les morses ont une peau résistante sous laquelle on retrouve une épaisse couche de lard. Cette couche servira à protéger le morse du froid. C’est comme son manteau d’hiver, mais il le porte toute l’année.

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    1- Présentation<o:p></o:p>

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    Morse, mammifère pinnipède marin de grande taille vivant dans les régions arctiques à la limite des glaces polaires le long des côtes du nord-est du Canada et de Sibérie, du Kamtchatka et des côtes nord-ouest de l’Alaska, du Groenland, du nord de la Norvège et de l’île d’Ellesmere.

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    2- Caractéristiques<o:p></o:p>

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    2.1 Morphologie<o:p></o:p>

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    Il existe deux populations de morses : le morse de l’Atlantique et le morse du Pacifique. Comme les otaries, les morses peuvent inverser le sens de leurs membres postérieurs lorsqu’ils sont en dehors de l’eau et utiliser ainsi leurs quatre membres.

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    Les mâles comme les femelles ont un corps massif à la peau épaisse, ridée et poilue qui devient presque nue avec l’âge. Tous ont une tête assez petite sans oreilles externes mais avec un simple repli de peau. Ils ont un museau large aux poils raides et des canines supérieures si allongées qu’elles ressemblent à des défenses.

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    2.2 Défenses<o:p></o:p>

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    Les défenses, qui font presque 1 m de long chez certains mâles, sont utilisées dans les combats et servent de crochets pour grimper sur la glace. Bien que l’on ait cru autrefois qu’elles servaient également à ratisser le fond des océans à la recherche de mollusques et des coquillages, qui constituent la principale nourriture du morse, on sait maintenant que ce sont les vibrisses et le museau charnu qui jouent un rôle primordial dans la détection et la capture des proies sur ces fonds.

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    3- Mode de vie<o:p></o:p>

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    Les morses, animaux très sociables, s’assemblent en colonies comptant parfois plusieurs milliers d’individus sur les côtes, près de celles-ci ou sur la banquise. Leur mugissement peut être perçu à de très grandes distances. Les morses sont paisibles sauf s’ils sont attaqués ; l’ensemble de la colonie vient alors au secours de celui qui est en danger.


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  • *N*

    Liste : narval ;


    Narval<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p>

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    Généralités :<o:p></o:p>

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    Nom : Narval (un)

    Embranchement : Chordés

    Sous-embranchement : Vertébrés

    Classe : Mammifères

    Sous- classe : Thériens

    Infra-classe : Placentaires

    Ordre : Cétacés

    Sous-ordre : Odontocètes

    Famille : Monodontidés

    Genre : Monodon

    Taille : Les femelles atteignent 4,20 m et les mâles 4,70 m.

    Poids : 800 ou 900 kg environ pour les femelles et 1.5 tonnes pour les mâles.

    Nourriture : Ce carnivore aime bien chasser les crevettes, il mange aussi des calmars, crustacés et mollusques. De plus, il se nourrit de morues polaires, de plies et de pieuvres, souvent en eau profonde.<o:p></o:p>

    Milieux : Il ne se trouve que dans le nord de l'Arctique, presque toujours près de la banquise.

    Défense : Leur défense, autrement dit leur dent supérieure gauche.

    Reproduction : Le système social et le mode d'accouplement ne sont pas connus, bien que les mâles paradent ou luttent pour accéder aux femelles, se défiant avec leurs défenses, à la surface de l'eau ou au-dessous, en attestent les défenses en partie cassées ou incarnées de certains mâles. Cependant, il est rare que les mâles s'embrochent, ce qui serait mortel. Les mâles sont sexuellement matures entre 11 et 13 ans. Les femelles entre 5 et 8 ans. Elles allaitent environ 20 mois. Elles peuvent concevoir tous les 3 ans.

    Temps de gestation : 14 à 15 mois environ.<o:p></o:p>

    Durée de vie : De 40 à 50 ans.

    Menaces : Les narvals sont chassés par les Inuit et certains Européens du Nord pour leur peau, leur chair, leur graisse et tout particulièrement leur défense. Celle-ci est utilisée comme ornement, pour la sculpture sur ivoire, et (moins souvent) réduite en poudre pour ses effets médicinaux supposés. Bien que le narval, en tant qu'espèce, ne semble pas être menacé d'extinction, à l'échelon local, la chasse excessive de ces animaux et de leurs proies pourrait limiter les populations.

    Autre : On a longtemps présenté la corne du narval comme une corne de licorne, puis comme une défense pour harponner les poissons, briser la glace, courtiser les femelles. On sait à présent (selon une étude de chercheurs d'Harvard) que cette corne serait en fait un organe sensoriel. En effet, elle renferme près de dix millions de terminaisons nerveuses qui permettent au narval de détecter les différentes pressions, les changements de températures ou de percevoir la salinité de l'eau.

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    1- Présentation<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Narval, cétacé à dents, au corps robuste. La robe des narvals est marquée de marbrures noires et blanches, plus sombres sur le dos que sur le ventre. Les narvals n'ont que deux dents, à la mâchoire supérieure. Chez les mâles adultes, la dent de gauche continue à pousser, en spirale, à partir de l'avant de la tête ; cette défense — qui a valu au narval le surnom de licorne de mer — peut avoir 3 m de long, ce qui porte la taille totale d'un mâle âgé à près de 8 m.

    <o:p> </o:p>

    Les narvals vivent souvent en petits groupes composés de 2 à 12 animaux, qui font partie de troupeaux habituellement plus importants. Ils migrent au fur et à mesure que la limite des glaces se déplace, et on peut les trouver dans des glaces très épaisses. On a pu observer la pratique d'une mise à l’écart par l'âge et le sexe, particulièrement forte lors de la migration, et les groupes de jeunes mâles ou de mâles adultes sont faciles à distinguer car tous les membres d'un groupe ont des défenses de taille similaire.


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  • *O*

    Liste : orque ; otarie ;


    Orque<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p>

    <o:p></o:p>

     

    Généralités :<o:p></o:p>

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    Nom : Orque (une)

    Embranchement : Chordés

    Sous-embranchement : Vertébrés<o:p></o:p>

    Classe : Mammifères

    Sous- classe : Thériens

    Infra-classe : Placentaires

    Ordre : Cétacés

    Sous-ordre : Odontocètes

    Famille : Delphinidés

    Sous-famille : Orcininés<o:p></o:p>

    Genre : Orcinus

    Taille : Les mâles peuvent mesurer jusqu'à 9,5 m de long (le spécimen le plus grand jamais vu mesurait 9,74 m) ; les femelles sont plus petites, atteignant jusqu'à 8,5 m

    Poids : Les mâles peuvent peser plus de 9 tonnes (le plus lourd spécimen pesait 11 tonnes) ; les femelles ont une masse d'environ 5 tonnes.

    Nourriture : Les orques sont des prédateurs voraces, qui se nourrissent de poissons, de calmars, d’oiseaux marins, ainsi que de manchots, de phoques et d’otaries. Elles attaquent même les autres cétacés, y compris les baleines.

    Milieux : L'orque a probablement l'aire de répartition la plus étendue de tous les cétacés. On la trouve dans tous les océans, en haute mer et près des côtes. Cependant, les orques sont plus communes dans les eaux froides que dans les mers tropicales.

    Reproduction : Les femelles deviennent adultes à environ 15 ans. À partir de cet âge, elles ont des périodes de fertilité espacées de 3 à 16 mois. Les mères donnent naissance à un seul nouveau-né, environ une fois tous les cinq ans. Dans les groupes d'orques grégaires* étudiés, les naissances s'échelonnent tout au long de l'année, le pic de naissance se situant en hiver.

    *grégaire : qui vit en groupe.

    Temps de gestation : La durée de la période de gestation est variable, de quinze à dix-huit mois.<o:p></o:p>

    Durée de vie : Les orques femelles vivent en moyenne jusqu'à l'âge de cinquante ans, mais certaines peuvent vivre jusqu'à 80 voire 90 ans dans des cas exceptionnels. Les mâles deviennent sexuellement actifs à l'âge de 15 ans, et vivent environ 30 ans en moyenne, 50 ans dans des cas exceptionnels.

    Femelle : Les femelles se reproduisent jusqu'à l'âge de 40 ans ; elles élèvent donc en moyenne 5 nouveau-nés.

    Petit : La mortalité des nouveau-nés est très élevée ; d'après une étude, il semble que près de la moitié décèdent avant d'avoir atteint l'âge de six mois. Les nouveau-nés sont allaités durant 2 ans, mais commencent à se nourrir eux-mêmes à compter de l'âge de douze mois.

    Cri : Les orques communiquent au moyen de signaux sonores rappelant des grincements et des cris perçants.

    Autre : Les scientifiques ont constatés qu'il existait des orques de forme naine en Antarctique. Certains spécialistes veulent les considérer comme une espèce à part en les nommant "Orca Glacialis" ou "Orca Nanus". Mais d'autres refuse de la considérer comme une espèce différente d'Orcinus Orca. Quoiqu'il en soit, les orques de l'Antarctique présentent des mesurations très différentes.

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    1- Présentation<o:p></o:p>

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    Orque ou épaulard, le plus grand membre de la famille des dauphins.

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    2- Morphologie <o:p></o:p>

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    Proche du dauphin, l’orque est beaucoup plus massive. Elle est de couleur noire, avec des taches blanches caractéristiques entre la mâchoire inférieure et le ventre, au-dessus des yeux, et en arrière de l’aileron dorsal. Celui-ci est présent chez la femelle comme chez le mâle ; en forme de triangle effilé, il peut atteindre près de 2 m de haut. Les nageoires antérieures sont grandes et de forme ovale, et ne ressemblent pas à celles des autres cétacés à dents (odontocètes).

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    3- Alimentation et chasse<o:p></o:p>

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    Dans les eaux troubles, les orques repèrent probablement leurs proies par écholocation, un système radar naturel.

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    Dans la plupart des régions, les orques semblent avoir un régime alimentaire spécifique. Dans le nord-ouest du Pacifique, au large des États-Unis et du Canada, les populations résidentes se nourrissent principalement de saumons et d'autres poissons proches des côtes, alors que les populations passagères préfèrent les phoques et les marsouins. Les orques ont un domaine de chasse pouvant couvrir une zone de plusieurs centaines de kilomètres carrés.

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    Les orques coopèrent pour la chasse, en particulier quand elles attaquent de gros animaux. Dans plusieurs régions de l'hémisphère Sud, elles ont développé une technique de chasse très particulière : pour attraper les phoques ou les otaries, elles s’approchent tout près des plages, dans quelques dizaines de centimètres d’eau, et vont même jusqu’à se jeter sur le sable pour saisir leurs proies.

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    4- Vie sociale et reproduction<o:p></o:p>

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    Les orques vivent en groupe pouvant compter plus de cinquante individus. Les groupes étudiés sont remarquables par leur stabilité ; les individus restent généralement dans le groupe où ils sont nés. De ce fait, il est vraisemblable que les accouplements entre individus de groupes différents sont fréquents, pour assurer un brassage génétique suffisant et éviter trop de consanguinité. Quand elles chassent des mammifères marins (qui ont tous une ouïe sensible), elles peuvent être remarquablement silencieuses pendant des heures.

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    5- Rapports avec l’homme<o:p></o:p>

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    Les orques sont un élément important de la mythologie de nombreux peuples indigènes, en particulier les Amérindiens du nord-ouest du Pacifique. Elles n'ont pas fait l'objet d'une chasse importante de la part de l’homme, mais certains pêcheurs la considèrent comme une concurrente.

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    Contrairement à ce que laisse supposer leur comportement féroce dans la nature, elles ne s’attaquent pas à l’homme. Elles peuvent même être facilement apprivoisées et dressées. On peut donc en voir dans les grands aquariums et certains parcs de loisir.

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    Les orques ne sont pas menacées dans un avenir proche, mais font l’objet d’un programme de protection destiné à maintenir leur population à son niveau actuel.


    Otarie<o:p></o:p>

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    Généralités :<o:p></o:p>

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    Nom : Otarie (une)

    Embranchement : Chordés

    Classe : Mammifères

    Sous- classe : Thériens

    Infra-classe : Placentaires <o:p></o:p>

    Ordre : Carnivores

    Sous-ordre : Caniformes

    Famille : Otariidés

    Sous-famille : Les lions de mer ou otaries à crinière constituent la sous-famille des Otariinés et les otaries à fourrure sont de la sous-famille des Arctocéphalinés

    Taille : Otarie à crinières : Les mâles adultes atteignent une longueur de 3,50 m, les femelles sont beaucoup plus petites.<o:p></o:p>

                Otaries à fourrures : À maturité, vers l'âge de sept ans, le mâle mesure près de 2 m; la femelle, adulte à trois ans mesure<o:p></o:p>

    Poids : Otaries à crinières : Les mâles adultes pèsent jusqu'à 1 100 kg ; les femelles ne pesant pas plus de 350 kg.<o:p></o:p>

                Otaries à fourrures : À maturité, vers l'âge de sept ans, le mâle pèse 250 kg ; la femelle atteint un poids moyen de 52 kg.<o:p></o:p>

    Nourriture : Elle se nourrissent de poissons tels que le hareng, la goberge et le saumon, de pieuvres et parfois d’oiseaux marins.

    Milieux : Un peu partout dans les océans.<o:p></o:p>

    Reproduction : Les otaries forment des harems où les mâles les plus forts se réservent l'accès à une, deux ou jusqu'à 60 femelles reproductrices. Les femelles donnent naissance à 1 petit par année. Bien que les individus des deux sexes soient capables de se reproduire vers l'âge de trois à cinq ans, les mâles sont incapables d'avoir accès à une femelle avant l'âge d'au moins sept ans.

    Temps de gestation : 11 à 12 mois<o:p></o:p>

    Durée de vie : environ 20 ans.

    Petit : Les jeunes ne nagent pas, et leur longue période d'allaitement dure de quatre mois, chez l'Otarie à fourrure, à plus de un an, chez l'Otarie de Californie et l'Otarie de Steller.

    Menaces : À la fin du XIXe siècle, les otaries du Nord furent chassées sans discernement pour leur fourrure au cours de leurs migrations, ce qui provoqua une nette réduction des populations. En 1911, un traité international signé par la Grande-Bretagne, les États-Unis, la Russie et le Japon, établit un contrôle effectif pour la préservation de l'espèce. Il interdisait la chasse en mer et n'autorisait que la capture des immatures et des jeunes adultes, à proximité des zones de reproduction et sous contrôle de l'État. Un nouveau traité, signé en 1957, créa une réserve dans les îles Pribilof et la population passa de 200 000 individus dénombrés en 1911 à près de 2 millions, soit 85 p. 100 des otaries à fourrure du monde.

    Autre : La mère et son petit se reconnaissent au cri et à l'odeur, c'est pourquoi, il est strictement interdit de caresser les bébés otaries. Un simple contact avec une main humaine condamnerait le petit à la mort.

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    1- Présentation<o:p></o:p>

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    Otarie, mammifère pinnipède* de taille moyenne, au cou allongé et flexible et à petites oreilles externes. Les membres antérieurs peuvent être orientés vers l'avant pour fournir un appui au corps, et les quatre membres sont utilisés pour la locomotion à terre. Il existe deux groupes d'otaries, les lions de mer et les otaries à fourrure.

    *pinnipède : groupe de mammifères carnivore dont les ancêtres, terrestres, sont retournés à la vie aquatique, groupant les otaries, les phoques et les morses.

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    Les lions de mer, ou otaries à crinière, sont les plus grandes otaries. L'otarie de Streller vit dans le nord de l'océan Pacifique. L'otarie à crinière du Sud, une espèce plus petite, fréquente les côtes d'Amérique du Sud.

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    L'otarie présentée dans des spectacles de cirque et dans les zoos est l'otarie de Californie, que l'on rencontre sur la côte Ouest des États-Unis.

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    Les otaries à fourrure, d'une grande importance commerciale, diffèrent des lions de mer par leur fourrure abondante et soyeuse. On reconnaît deux genres, l'un boréal, dans le nord de l'océan Pacifique et la mer de Béring, l'autre austral et comprenant entre six et neuf espèces, dont la plus connue se rencontre en Tasmanie et sur les côtes méridionales de l'Afrique et de l'Asie.

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    L'espèce boréale, l'otarie à fourrure du Nord, fréquente surtout les îles Pribilof et la mer de Béring. Le mâle est d'un brun foncé, ombré de gris à hauteur des épaules. Les mâles âgés ont des harems d'une quarantaine de femelles sur des territoires qu'ils défendent lors de combats ritualisés. Les mâles immatures et les jeunes adultes se regroupent en bandes grégaires à l'écart des zones d'accouplement. À l'approche de l'hiver, les animaux migrent vers la Basse-Californie.


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